Être banal est extraordinaire : dire normal c’est dire que certains sont anormaux, dire ordinaire c’est dire que c’est vulgaire, j’ai choisi banal pour signifier « comme la plus grande majorité » sans intention de stigmatiser quiconque.
Le vocabulaire a été repris pour beaucoup de choses parce qu’il est chargé d’un contexte souvent péjoratif : aveugle est devenu : non voyant, sourd : mal entendant.
La génération Z très influencée par le mouvement Woke* , part dans tous les sens, ne sait plus ce que veut dire être, et vivre « normalement », et pour cause. Elle a peur de tout, elle est le réchauffement climatique, la fin de l’amour qu’elle dit compliqué !
La dénonciation du mal fait aux femmes et aux enfants est un progrès qui n’avance guère mais il y a une forte tendance à vouloir « réinventer l’eau tiède » qui se fait jour après jour, alors qu’ils ont ringardisé leurs grands parents, qui « cultivaient leur jardin » bien avant eux.
En voulant se libérer, libérer la femme, libérer les homosexuels, et les catégories déjà connues dans les « Iles sous le vent », ils caricaturent des choses qui ont toujours existé.
Selon Blaise Pascal, penseur du XVIIem : « l’homme est un roseau pensant.. » mais il disait aussi « qui veut faire l’ange, fait la bête »… c’est souvent la bête. Tout étaler ne donne pas la liberté : le voyeurisme, n’apporte strictement rien. C’est juste affligeant.
Le journalisme français dans tous les médias, est devenu ce qu’était le journalisme anglais (Sun, News of the World, Daily Mirror) sur
papier dans les années soixante : un torchon.
Libérer la parole, ne veut pas dire pervertir la parole. Les ennemis de l’occident se régalent avec ce déballage obscène. Nous n’en sortons pas grandis.
Faire le buzz avec le caniveau, fait-il de vous un bon journaliste ? L’obscénité attire certaines foules, et pervertit les jeunes, elle leur fait croire que nous sommes tous comme cela et, que tout est finalement normal. L’extraordinaire fait parler, mais on pourrait l’accepter sans propagande, juste parce qu’on est tolérant. 
De toutes façons, cela ne va pas convaincre les intolérants, les vindicatifs qui sont ulcérés par l’étalage.
Georges Sand mettait des pantalons et, comme Françoise Sagan a aimé les les hommes et les 
femmes, comme Colette et, Simone de Beauvoir, qui en a même abusé, tout en s’adjugeant le droit de faire n’importe quoi au nom du féminisme, et Raimbaud et Verlaine furent un exemple masculin des souffrances de la bisexualité.
Artemisia Gentileschi a été violée par un artiste peintre employé par son père, qui a lui fait un procès, durant lequel elle a du tout raconter pour pouvoir retrouver son honneur et faire bannir le coupable,
Frida Kalho a vécu plusieurs vies malgré ses handicaps,
Marie Trintignant est morte sous les coups d’un homme qui disait l’aimer, 
Henrietta Lacks a sauvé l’humanité qui connait à peine son nom, tant le scandale des laboratoires est grand,
la première femme syndicaliste française Lucie Baud, a fini dans la misère, défigurée par un suicide loupée , mais
les prêtres, et les papas violent des petits enfants depuis la nuit des 
temps comme a pu en témoigner la chanteuse Barbara,
les romains avaient déjà des esclaves de toutes les couleurs , selon les conquêtes des territoires au nord comme au sud,
Tout est tristement banal !
Il faut dire que la vie pique, que l’homme n’est 
pas fondamentalement bon, que les psys dans ces cas là ne servent presque à rien, que les femmes et les hommes trahissent pour survivre , que l’égalité est un doux rêve, et qu’on n’accouche pas sans douleurs.
Mais quoi !
Il faut faire vivre la normalité et crier haut et fort que le bon, le bien, le beau existent aussi, que l’amitié et l’amour font la force, plus que la vengeance et le cynisme, sinon nos jeunes n’y arriveront pas, et comme les rats, finiront par ne plus vouloir se reproduire pour sauver ceux qui restent.
*Woke signifie réveillé – participe passé du verbe « to wake up » (réveilles-toi)- plutôt qu’éveillé, car Eveil dans le contexte spirituel signifie connaissance… mais la connaissance n’est pas la vengeance, la revanche, la contestation, la rébellion, la démolition, la destruction, le « n’importe quoi », mais la sagesse, le lâcher prise …
n’est pas le lâcher de chiens de la « Cancel culture » qui s’inspire du livre d’Orwell , 1984, récit dans lequel un bureau est chargé de retirer des fichiers les événements historiques dérangeants, pour les remplacer par une vision d’un monde qui se voudrait sans tâche (on enlève la pipe de la statue de monsieur Hulot, une symbole artistique, parce qu’il montrerait un mauvais exemple à la jeunesse). Si l’on jette de la peinture rouge sur la statue de Colbert qui a rédigé le code noir, si on décapite la statue de Christophe Colomb, il n’en reste pas moins que l’histoire de l’humanité est l’Histoire et qu’on ne pourra pas revenir en arrière..
.De la même manière que « cachez ce sein que je ne saurais voir » ne ressemble qu’à du puritanisme.
Genial merci Emma
Cher lecteur, Le sujet que j’ai voulu traiter, est , une question sur qu’est ce que la banalité d’être un humain, non pas sur l’uniformité , à savoir savoir que toutes sortes de personnes différentes ont toujours fait partie de l’humanité normal, avec ou sans notre adhésion personnelle, mais elles ont toujours existé – mais sans les médias -, donc j’ai cité des exemples, or on s’étonne et on en fait des tonnes, on déballe sur les écrans, sans doute pour les rendre visibles aux gens qui se bouchaient les yeux (cachez ce sein que je ne saurais voir !) par puritanisme, et ce sont des contre exemples en plus.
Actuellement, les jeunes woke refont le monde mais surtout refusent son histoire qui est l’histoire de l’humanité.
ils lissent les choses or « qui veut faire l’ange fait la bête », disait notre Blaise Pascale.
Les gens banales – je n’ai pas dit normal , ni uniforme – aimeraient aussi qu’on remette les choses à leur juste place, car on en arrive à des extrêmes comme l’étalage de la vie de Palmade, ou la banalisation de la mort des femmes, ou des viols.
Le changement de paradigme ne fera pas changer l’homme en général – mi animal mi intellect-, mais les jeunes qui naissent sont différents, notamment ceux qui sont nés après 97 -lire dans le blog, et le changement depuis 2000, avec l’intelligence artificielle sera une des données du changement. Comme chaque fois il y aura deux polarités, celle qui y va et celle qui résiste.
« Les anciens philosophes chinois exprimaient le caractère auto-rythmé propre à tout processus, dans l’image des 2 forces opposées des polarités Yin et Yang, qu’on voit dans un cercle. Cette figure n’est pas statique, elle représente un processus bipolaire. Il exprime le rythme des saisons et, le zodiaque astrologique est l’expression symbolique de ce processus bipolaire.
La polarité est au centre des raisonnements qu’une analyse doit envisager »
La normalité de nos jours ne veut-elle pas parler d’uniformité ? Vous parlez de « wokisme », ce mouvement venu des USA, qui voudrait que tout le monde soit » pareil », un homme est une femme en devenir et inversement, sous couvert d’égalité des sexes … C’est une aberration, une déviance de la pensée poussée à l’extrême. Des êtres, de l’histoire qu’on réécrit pour convenir à une pensée unique ? C’est un nihilisme de l’individu propre, chaque être est différent et c’est cela qui le distingue d’un autre ! Vous parlez de G. Orwell et de son « 1984 » mais connaissez-vous le film Brazil ? Une société hyper administrative, régie par une administration ayant des règles strictes et rigides (Saturne ?) où l’humain n’a aucune échappatoire pour se soustraire à un tel monde, à part le rêve ! Y allons-nous ? Que dit l’astrologie à ce sujet ? Un PLUTON EN VERSEAU (bientôt et surtout en 2024) sera t-il libérateur ? Et un SATURNE EN POISSONS lavera t-il toutes les scories d’un monde moribond (décadent) pour un nouveau ?
Et merci pour vos billets que j’ai lu quasiment dans sa totalité. ?
EXCELLENT. THANKS