Les aspects lunaires dans le karma

Les aspects lunaires fonctionnent d’une manière différente des autres aspects. Aussi les aspects lunaires constituent une clé, pour comprendre les sentiments et les réactions de nos semblables, et les nôtres d’abord.

Les aspects faciles signifient que le karmique de l’individu se caractérise par de la souplesse lui permettant de puiser dans ses ressources intérieures, d’utiliser les réactions spontanées d’une façon créative. Ils indiquent une circulation facile des  énergies affectives et protectrices, avec les  énergies des planètes impliquées : l’individu est à l’aise dans l’expérience quotidienne. Les aspects avec la Lune impliquent l’image de soi. Quand ils sont faciles, on a  une bonne image de soi  : Lune semi-sextil, sextil, trigone,  peut-être quinconce mais avec un effort. Tout ceci doit être analyser d’après le reste du thème, en rapport avec le signe du Cancer et la maison IV pouvant compenser l’aspect, et doit être dit avec tact à la personne concernée, car on touche à l’intime.

Les aspects difficiles – opposition et certaines conjonctions, carré, sesquicarré  – révèlent souvent un domaine où le karmique est problématique, nous sommes rigides, incapables de nous adapter, nous expérimentons une tension dans ce domaine et, nous réagissons dans la vie quotidienne avec une sensibilité excessive.  C’est déstabilisant, nous avons un sentiment faux de nous-mêmes dans le domaine de la planète impliquée  : « ai-je raison ou ai-je tort de ressentir cela ? ».

Avec les planètes personnelles Soleil, Mercure, Vénus, Mars, l’individu est incapable d’exprimer ses sentiments :

Lune-Mercure, la personne est hypersensible au niveau de ses idées et de ses opinions.

Lune-Vénus : tout est dans la sensibilité et l’affectif.

Lune-Mars ; la personne est hypersensible au niveau de l’affirmation de soi

Avec Lune-Jupiter, la personne est généreuse , a de grandes capacités, et une hypersensibilité de l’ego. Jupiter se situe à la marge entre les planètes personnelles et transpersonnelles du fait de la durée de son passage d’un peu plus d’un an par signe tous les onze ans, ce Jupiter  va appartenir à beaucoup de personnes, mais peu auront l’aspect avec la Lune.

Avec les lentes Saturne, Uranus, Neptune, Pluton et Chiron, la personne a peur de perdre ses racines, d’abandonner la sécurité de ses fondements affectifs, de devenir vulnérable si elle change de comportement et, exprime l’énergie qui correspond à l’autre planète et l’individu a du mal à satisfaire aux exigences de la vie dans le rôle de la planète, puis dans le domaine de la maison, lorsque c’est une conjonction, mais lorsqu’il s’agit d’une opposition, d’un carré, etc il y a deux maisons qui sont concernées, la lune peut ne pas savoir comment vivre tout simplement ses besoins dans sa maison (vérifié !)

Lune- Saturne,  est une configuration qui met en jeu les parents, indiquant une souffrance potentielle,  un manque d’ adaptabilité à l’autorité, aux contraintes et limites imposées par Saturne, avec refus d’obéissance si Saturne est rétrograde.

Lune – Neptune , Neptune symbolisant la foi, l’art, la religion, l’inspiration, ou l’addiction, le flou : le porteur rêve trop ou au contraire ne se sent pas concerné par les grandes idées (si rétrograde, sceptique en toutes circonstances), ceci pouvant  le mener  dans les pires des situations aux stupéfiants, à la boisson ou au fanatisme ; dans l’axe I/VII, limites VI/XII  les rapports avec les autres sont flous, mais font quelqu’un de sympathique.

Lune-Uranus : Uranus représentant ce qui est notre liberté et de là le développement d’un éveil spirituel, le porteur se singularise, et ne se sent bien que dans les situations originales,  désire le changement ; c’est un aspect qui peut donner avec d’autres marqueurs autour d’Uranus (aspect sur Vénus, ascendant, nœud sud) une sexualité libre., en tout cas sans tabous. A travers les épreuves éventuelles, il s’agit de la découverte de la vraie liberté intérieure.

Lune – Pluton : une Lune carrée/opposée Pluton, apporte de la violence et de la possessivité, un sentiment  de fatalité, une dureté  qui peut se retourner contre soi,  la passion, mais aussi  le dépassement, la transformation intérieure par la résilience.

 

 

D’après Stephen Arroyo, et selon Robert Jansky « Interpreting the aspects » cité par l’auteur