Ere du verseau et calendrier Maya

« J’ai lu dans un livre passionnant, les « Contes des Sages du Soleil » de Patrick Fischmann, qui m’a été offert pour le Nouvel an, qu’une légende amérindienne raconte qu’il avait existé un autre monde avant le nôtre. En fait, ce monde aurait été détruit parce qu’il n’était pas parvenu au stade de la Sagesse pour laquelle il avait été conçu.

Ere du verseau, calendrier MayaC’était un monde de guerres, de division, de haine, d’envie, qui ne méritait pas de survivre aux yeux des dieux qui l’avaient créé. Nous, humains, avons cependant eu une seconde chance : celle de pouvoir parcourir un nouveau « Grand Temps » et de prouver que nous étions capables d’accéder à la dimension spirituelle de la Lumière.

A la fin de ce calendrier, le Seigneur de l’Aube, Quetzalcóatl, le fils de la Lumière transformé en la planète Vénus à la fin du « Grand Temps » précédent, devrait revenir, dans une période à la fois de tempêtes et de miracles, vérifier que les processus d’évolution ont bien été accomplis.

Dans ce livre, dont bien des citations au fil des chapitres rejoignent les grandes traditions et légendes antiques, libres aux hommes de suivre cette voie, ce qu’ils n’avaient pas réussi à faire la première fois. Rien ni personne ne les oblige à accéder à la conscience d’une autre dimension, omniprésente en eux et autour d’eux mais que seuls quelques uns ont réussi à pénétrer donc à rejoindre.

Il est vrai que la date du retour du dieu Soleil, fils de la déesse Lune, créatrice de la Terre, est assez floue. Mais pas impossible à calculer. C’est du moins ce que j’ai pensé à partir de toutes les informations sur les divers calendriers que j’ai pu recueillir pour vérifier à quoi pouvait correspondre cette fin du monde maya , à laquelle nous aurions miraculeusement échappé.

Faire le calcul de la fin du Grand Temps Maya ne présente en fait pas de grandes difficultés, car les sages astronomes amérindiens qui l’ont déterminé l’ont assez clairement détaillé dans leurs prévisions.

Ere du verseau, calendrier MayaDans de nombreuses régions du Guatemala et du Mexique existent encore des pyramides à neuf étages représentant chacun une des étapes du Grand Temps. Chaque étage correspond à une période déterminée égale au treizième du temps représenté par l’étage précédent.

La quatrième période se serait achevée en décembre 2013. En fait, cette date est inexacte, car les sorciers indiens eux-mêmes ont reconnu dans le passé que la date réelle devait être avancée d’un peu plus de 700 jours mais n’ont pas voulu la changer pour le pas trop bouleverser les croyances traditionnelles de leur époque.

Ere du verseau, calendrier Maya 

Cette erreur viendrait des variations infimes mais cumulées d’année en année de l’heure réelle de passage du Soleil sur le point vernal, le premier jour du printemps. C’est d’ailleurs sur cette base qu’est calculée en astrologie l’heure à prendre en compte pour déterminer les coordonnées variables de la révolution solaire de l’année.

Lorsque s’achève le quatrième temps correspondant au quatrième niveau des pyramides mayas et aztèques, six périodes variables de temps se sont donc déjà écoulées. Ces dernières étant dégressives, il en reste encore trois. Or s’il faut en croire les spécialistes, nous connaissons la date du début de la période qui vient de s’achever : le mois d’août 3114 avant J. C.

A ce jour, le quatrième grand temps a donc duré un peu plus de 5126 ans. Il suffit dès lors de diviser successivement chacune des périodes suivantes par 13 pour trouver la fin du Grand Temps, présageant le retour de la Lumière et de la Sagesse, donc de la sortie des ténèbres dans lequel se trouverait plongé l’esprit humain. Ouf, c’est bientôt… dans 426 ans, donc si mes calculs sont exacts en 2439 (calendrier maya). Et en tenant compte des deux années manquantes, l’année 2441.

J’ai immédiatement rapproché cette période, même encore assez lointaine de celle de la date présumée du début de l’ère du Verseau accordée sur les données de l’Ayanamsa : 2442.

Ere du verseau, calendrier MayaCe dont il est question ici, c’est du changement successif d’ère zodiacale généré par la nutation (mouvement zigzaguant de notre axe qui fait un cône dont la pointe est en bas) de la Terre entraînant imperceptiblement son axe Sud et Nord à se déplacer devant le champ des étoiles.

C’est ainsi que du fait de ce qui a été désigné comme la précession des équinoxes (voir plus bas), l’axe céleste du pôle Nord s’oriente périodiquement vers une nouvelle étoile polaire.

Douze étoiles polaires, les plus brillantes dans le champ des 12 constellations visibles à l’horizon du plan de l’écliptique, apparaissent ainsi successivement durant une période d’environ  26 000 ans (25 920 ans) avant que le cycle recommence.

 

Ere du verseau, calendrier Maya D’après certains astronomes, ce cycle serait en cours d’achèvement mais ne parviendrait à son terme… que dans environ 450 ans, soit 2463, période au cours de laquelle Véga remplacera Polaris (Alpha Ursae Minoris) notre étoile polaire actuelle, dont la direction de l’axe Nord de la Terre devrait commencer à s’éloigner vers l’année 2100.  

 

Sur le plan de la phase de la précession des équinoxes dans laquelle nous nous trouverions, je sais qu’il existe quelques controverses liées notamment aux  variables des calendriers. En fait, le nôtre a été déjà corrigé trois fois au fil du temps pour s’adapter à la précession des équinoxes. Il a été décalé au Xe siècle de six  années par rapport au calendrier julien, pour adapter l’an 0 à la date réelle de la naissance du Christ avant d’être avancé de onze jours au XVe siècle. Nos scientifiques actuels ne sont pas en reste : la dernière évaluation de « l’ayanamsa »(nom donné au décalage par rapport à 0°Bélier), située à 23° 48′ minutes  des Poissons.

Ajoutons l’équivalence des 17 années écoulées, et nous trouvons une progression de 14 minutes 16′ secondes d’angle (sur la base de 1° pour 72 ans).

Ere du verseau, calendrier MayaL’axe de la Terre serait donc actuellement orienté vers le 24° 2′  d’angle du signe des Poissons (au lieu du 0°bélier) Il reste donc à l’axe de la Terre 5°58’ à parcourir (en arrondissant) pour qu’il indique le trentième degré du Verseau, soit l’année 2441/2442. (Rappelons, si nécessaire, que la précession des équinoxes épouse le mouvement rétrograde du Zodiaque puisqu’elle est accordée sur le mouvement héliocentrique (réalité astronomique) et non pas sur la vision géocentrique du ciel qui est la nôtre et que la terre tourne d’Ouest en Est).

Je n’espère pas vous convaincre de quoi que ce soit, mais pour moi il existe une évidence : les astronomes mayas étaient des génies mathématiques qui avaient calculé les premiers la parfaite exactitude de la rotation de la Terre, bien avant que les nôtres la fixent avec justesse durant la Renaissance.

J’aime donc à penser qu’il nous reste entre 427 et 429 ans pour accéder à un peu plus de sagesse et de sérénité, donc mériter le jugement positif de Quetzalcóatl, à la date où il est supposé revenir parmi nous.

Je pense aussi que cette date ne relève pas d’un hasard et qu’elle dispose d’un précédent assez significatif historiquement.

Environ 200 ans , avant la naissance du Christ, les Esséniens, sages parmi les sages de l’époque, avaient commencé à préparer son avènement en tant que maître spirituel des Poissons dans la vallée du Qumran où l’on a découvert les manuscrits de la Mer Morte.

Or cette ère, si nous nous référons aux calculs de l’Ayanamsa aurait commencé l’année exacte de la fondation de l’Eglise chrétienne, en 282. Ajouter la durée supposée de l’ère des Poissons, et nous arrivons de nouveau en 2442.

Si mon raisonnement est juste, un mouvement similaire devrait voir le jour à court terme, à la dimension de la planète. De nouveaux prophètes, une nouvelle voie de sagesse, un mouvement orientant l’esprit humain dans une nouvelle direction.

J’ai eu l’occasion de dresser le thème d’un enfant né en 2007. Il comportait une étoile de David , (il s’agit de 6 planètes en sextile tout le tour du zodiaque  avec trois oppositions et deux grands trigones) qui signe d’un grand équilibre intérieur entre le monde visible et l’univers spirituel.

En recherchant la date où cette étoile de David serait parfaite, j’ai trouvé le début du mois de février 2013.

Depuis, plusieurs parents, ayant eu un enfant durant l’hiver 2007, se sont adressés à moi pour me demander quel étrange phénomène avait choisi leur foyer pour y naître. Leur dire qu’ils ont peut être accueilli un précurseur de l’âge du Verseau ne va pas sans quelques explications.

Mais je pense aussi que ce  mouvement précurseur pourrait avoir commencé à se développer avec les natifs des années 1987/1989 et s’être poursuivi jusqu’à l’année 2011.  Sauf que pour générer tous les changements que de tels enfants sont supposés induire… il devrait, d’après les calculs convergents figurant dans ce texte s’écouler environ quatre siècles.

Explication : le point Vernal est le point où l’écliptique (sur laquelle circulent nos planètes du point de vue géocentrique) coupe l’Equateur terrestre prolongé à l’infini. Il se situe maintenant dans le verseau, alors que nous utilisons toujours le 1er degré du Bélier depuis 2000 ans mais comme nous reculons en arrière d’un degré tout les 72 ans, nous avons ce qu’on appelle la précession des équinoxes – et le nombre total de degrés en arrière du signe des poissons (de 30° vers 0°)  s’appelle l’ayenamsa.

Ere du verseau, calendrier MayaCalendrier julien : il fut mis en place le 1er janvier en – 44,  l’an 710 de Rome, par l’astrologue Sosigéne, il ressemblait au futur calendrier grégorien car l’année faisait 365 j 1/4.

La numérotation cependant date de 325 après JC, sous le règne de Constantin, concile de Nicée !

Du temps de Babylone, l’année commençait le 21 septembre et  chez les grecs  le 21 décembre. Avant César, les romains vivaient avec un calendrier soli-lunaire (avec 12 nouvelles lunes et 304 j) et commençait l’année à la Nouvelle Lune suivant l’équinoxe de printemps du 21 mars, la NL ayant eu lieu 10 jours après le solstice d’hiver, on décida de l’an nouveau au 1er janvier.

Nous fonctionnons maintenant avec le calendrier Grégorien, peu différent du calendrier julien mais qui a corrégé les minutes perdues par un calcul inexact au niveau du déplacement du Soleil.