Pourquoi la question des mœurs a-t-elle pris une telle ampleur en 2018 et pas avant ? Que va-t-il advenir avec un Jupiter en Sagittaire ?
Je vais tenter de fournir une explication astrologique.
Le zodiaque commence au Bélier, qui implique un début de cycle jusqu’ à la Vierge inclus, où il s’agit de la construction de la personnalité avec en particulier le passage en Lion qui est celui de la formation de l’ego, puis vient le signe de la Vierge qui enlève les excédents pour rendre la personnalité un peu plus présentable, et on passe à la Balance où l’on est censé se frotter aux autres, d’un peu plus prés.
Ce palier capital nous rend adaptable à la société, et nous permet en même temps de nous définir par rapport aux autres, notamment aux plus proches, mais qui ne sont pas de la famille, ni du voisinage.
Qui je suis ? Je le découvre parce que je ne suis pas l’autre. Je ne peux jamais fusionner totalement, quelques fois ils n’y a que de brèves périodes de parfaite entente, mais il est nécessaire qu’elles ne durent pas, pour se connaître soi-même (ce que je veux ou ne veux plus).
Souvent, en rencontrant les autres vers lesquels je vais naturellement (ou pas), je pense que je suis dans une situation parfaitement maitrisable : il n’en est rien, car je suis confronté à des idées, des visions de la vie, des comportements, des éducations, des milieux culturels différents. Certains s’en réjouissent, d’autres rejettent ces différences, mus par la peur ou le mépris.
Ainsi la partie supérieure du zodiaque, de la Balance aux Poissons, nous construit par rapport à l’autre, les autres. Si l’on reste entre soi, on aura des contacts à minima, mais il faudra apprendre à s’adapter, gérer des affaires financières ensemble dans le travail.
Ce n’est qu’après le passage en Scorpion que pourra venir l’évolution intellectuelle qui peut être bloquée ici par prétention et cynisme, puis peut venir l’éveil intellectuel en Sagittaire qui peut bloquer ici par dogmatisme, et enfin l’éveil spirituel en Poissons, qui peut bloquer à cause de la maladie, de la drogue ou de la boisson, d’une foi sectaire ou des quatre : ici le salut est dans l’art, et dans une spiritualité soft.
Il est très facile de se trouver parfait lorsqu’on vit seul dans son terrier (admettons de ses rentes, avec ses anciens amis toujours les mêmes), mais il est autrement plus difficile de rencontrer un conjoint, d’avoir des enfants, d’être obligé par la société de se socialiser dans des groupes, puis de se séparer du « fruit de nos entrailles », de les laisser vivre leur vie « à leur manière », dans une société qui les changera de toutes façons car rien n’est immuable, sauf les méfaits des hommes, qui recommencent sempiternellement !
J’ai l’air de m’être écarté du sujet, mais pas du tout : Jupiter, qui régit les plus fragiles pour les protéger , notamment les femmes et les enfants, aborda le Scorpion en 2017/18, après avoir abordé la Balance en 2016/17, moment où l’on a parlé du mariage des gens de même sexe, alors que la question de la justice et du mariage avait été discutée et votée.
Et comme le Jupiter en Scorpion en 2017 avait soulevé les choses cachées sous les jupes et les pantalons, après avoir abordé enfin cette dimension de la vie sexuelle cachée des personnes qui étaient obligé de s’aimer en douce, on a abordé celle de subir les choses des gens qui portent le pantalon. Et maintenant que tout le grand déballage a été fait, les femmes se sentant plus fortes ont lâché aussi, tout ce qu’elles avaient sur le cœur. Aussi avec Jupiter en Sagittaire en 2018/19, on s’ attend à ce que les lois soient votées et appliquées.
Sur le plan personnel, le même cheminement s’est fait, vous avez revécu depuis l’entrée de Jupiter en Balance une redéfinition de vos rapports avec les autres, avec des dissensions, des revirements, des départs, des arrivées, des divorces et comme dit Charles Vouga,
« Ce que vous aviez gagné en Balance, le Scorpion vous l’a fait payé » à cause de la justice aux yeux bandées. Aussi vous êtes murs pour la sagesse.
Cependant, il faut savoir que lorsque ce sont les femmes qui sortent dans la rue, ce n’est jamais pour rien !
Avant 1789* Mirabeau eut cette phrase célèbre : “Tant que les femmes ne s’en mêlent pas, il n’y a pas de véritable révolution!”
* d’après les femmes dans l’histoire over-blog.com : « Dès les premiers événements révolutionnaires, elles sont présentes, très nombreuses, et en particulier celles du peuple. Dans la foule, à Paris, dans les tribunes lors des rencontres entre le Tiers-Etat, la noblesse et le clergé, au serment du Jeu de Paume le 20 juin 1789 où les révolutionnaires promettent d’établir une Constitution, au jardin du Palais Royal, le 12 juillet de la même année, lors de la harangue de Camille Desmoulins, à la prise de la Bastille le 14… Elles participent aussi activement aux insurrections contre la faim, où elles saccagent les boulangeries (il faut rappeler qu’en 1789, le prix du blé augmente considérablement suite à une saison agricole catastrophique, ce qui engendre des disettes). Et force est de constater que les femmes vont se révéler être de véritables patriotes et entrer dans un engouement général sans précédent en France. En effet, la Révolution suscite en elles, tout comme pour les hommes, des émotions nouvelles. Le statut de ‘‘citoyenne ‘‘, le sentiment d’appartenance à une nation et la volonté de bousculer l’ordre établi vont les pousser à une participation active et massive aux événements. »
je vous conseille De lire le roman de Véronique Ovaldé paru chez Poche « Ce que je sais de Vera Candida », qui campe en 335 pages, de nos jours, dans un pays imaginaire qui peut être en Amérique du sud, le portrait de la vie difficile des femmes de la même lignée, de la grand mère à la petite fille, en se concentrant sur une seule….