L’homme et les symboles

Je reviens sur la question du symbole, qu’il faut absolument intégrer pour faire de l’astrologie humaniste, et de l’astrologie tout court qui n’est pas qu’une suite de questions réponses mathématiques et figées une fois pour toutes : aspect de 90° mauvais, 97°, orbe dépassée  plus de problèmes, etc

Une vision psychologique et une dimension plus  philosophique de l’humanité est conseillée : l’évènement n’est souvent que le symbole d’une transformation intérieure , il n’est pas arrivé comme cela par hasard, il a pris sa source dans notre passé : on a bel et bien eu un transit lent dans un angle du thème ou sur une planète personnelle, et on a depuis un moment la sensation que quelque chose doit changer mais qu’on trainait les pieds. « Puisqu’on ne peut changer le sens du vent, il faut apprendre à orienter ses voiles » (James Dean).

N’importe quel homme véhicule les symboles de sa communauté  et ses symboles propres : on entend par exemple, la phrase : « Pour moi, ce comportement, ça veut dire cela », mais pour un autre cela voudra dire autre chose, ou rien. L’ interprétation fait partie de notre  histoire personnelle.

Depuis toujours, la peur (la première des choses que nous apprenons pour nous protéger à cause de notre cerveau reptilien) a fait que pour se prévenir des ennuis, l’homme s’est créé des symboles, puis des mythes explicatifs sur ce qui l’entourait  et des dieux .

On pense qu’au début de notre évolution, je parle ici des hommes préhistoriques,  il devait s’agir de choses très simples, presqu’ au niveau de l’animal,   faites  de remarques du quotidien  : « tiens, quand il pleut je peux boire cette eau comme l’eau des rivières ou des lacs, quand j’ai  froid le soleil me réchauffe et, puis vient la nuit où je ne peux rien faire, sinon à la clarté de la lune,». Toutes choses que connaissent les oiseaux. De là, à faire des esprits bons et méchants   de ces phénomènes naturelles, comme le tonnerre et les éclairs, il n’y avait qu’un pas à franchir.

C’est le début de ce qu’on appelle le concept, qui est l’idée générale de quelque chose, pour le dire simplement. 

L’anthropomorphisme étant, que l’homme croit que tout à été créé pour lui et à son image, lui a fait aussitôt fait penser que deux montagnes rondes côte  à côte étaient des mamelons ou comme des mamelons, et, on peut imaginer qu’il a préféré aller vers ces montagnes rassurantes que  vers des pics qui devaient l’intimider,    lieux de forces supérieures pour lui (massif du Mercantour).

Tout nous ramène donc au symbole et notre capacité à abstraire, à conceptualiser.

Nous nous  créons  nos propres concepts une fois engloutit tout ce que nos sociétés dites civilisées, nous donnent depuis la naissance selon notre milieu, et sa culture, selon que nous avons été élevé par un homme ou une femme seule, par deux hommes ou par des femmes, ou bien,  si   nous avons été élevé dans un organisme social, déposé là par une main invisible.

Or, on sait qu’on  a tous besoin d’un minimum de stabilité, l’instabilité tenant à un malaise intérieure ( mais pouvant  aussi être due à une intelligence excessive qui ne peut se satisfaire  de ce qu’on lui offre).

Là commence les problèmes : soit on est capable d’y faire face, parce qu’on a la chance d’avoir un minimum d’adaptabilité et de résilience, soit on devient anarchiste, revendicateur, contestataire,  et suivent rancune, rancœur,  regrets de ne pas savoir faire comme la plupart des gens que nous avons cotoyés….

Pourquoi ?  Parce qu’on est en communauté, parce qu’il s’agit de s’intégrer, sinon on est seul, rejeté… Et la solitude, il faut la supporter.

Celui qui  est paisible, ancré ne revendique rien, il sait qui il est, où il va, s’accommodant des événements qui surgissent, en s’adaptant.

La résilience consiste souvent et, fort heureusement, à faire ce qu’on  nomme sublimer, en venant en aide aux autres  dans des  collectivités.

On a noté que les hommes qui n’avaient pas eu une  famille qui les avait compris, se retrouvaient souvent dans un organisme qui devenait la leur, avec en plus le prestige : armée, police, pompier, politiques de père en fils , alors qu’au fond d’eux-mêmes gisait la solitude de l’enfance « le manque de »  (voir thème de l’abbé Pierre avec la  lune noire en IV, indiquant le vide dans le foyer, nœud sud en XII, Uranus Rétrograde maitre de la IV en IV). 

Les mouvements religieux et même le cinéma, l’art où la sensibilité est tellement importante, dans lesquels on entend dire souvent « nous sommes une grande famille » sont autant de : 

« Mon père pourquoi m’a-tu- abandonné ?»

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