L’astrologie nous met face à des personnes qui ont besoin que l’on déchiffre ce qui les gêne ou pire les fait souffrir, il faut avancer avec précautions, aussi des notions de psychologie sont nécessaires afin de faire le moins de faux pas possibles, mais il ne faut pas sous-estimer la capacité d’une personne à se débrouiller avec son histoire. Si nous sommes personnellement concerné et que nous voulons nous passer d’une analyse, on peut au moins s’informer des méfaits de notre inconscient (on peut s’abonner à un magazine de Psychologie , avant se s’attaquer à des livres plus difficiles).
Qu’est-ce qu’un complexe ?
« Un complexe est une croyance créant une sous-personnalité. Il faut beaucoup d’énergie pour le dépasser lorsqu’il est installé. C’ est un conflit psychique chargée d’énergie qui se soustrait à la personnalité consciente, la conscience n’en bénéficie pas directement et lutte contre elle. Il y a inhibition, fatigue, tension et stress. »
Comment démasquer un complexe ? On décèle un complexe chez quelqu’un, lorsqu’il y a de la démesure dans une attitude, alors que d’habitude, la personnalité reste dans la normale.
Il y a le complexe intempestif ou stéréotype : dans le premier l’attitude est déclenchée par une très faible incitation, une excitation extérieure et, la réaction va être augmentée du côté subjectif : la personne va toujours reproduire le même scénario car le stimuli produit toujours une réaction « programmée ».
« Ces « personnalités parcellaires » faisant parties de nous, peuvent resurgir et nous influencer quand des événements extérieurs ou intérieurs rappelant une correspondance avec les événements, qui ont contribué à les ancrer à la manière d’un réflexe.
Un complexe est toujours associé à une croyance : on ressent une gêne ou une peur qui nous empêche de nous adapter à un événement, ou on ne répond pas de façon adaptée à une situation, car quelque chose d’indépendant de notre volonté, nous en a empêché. La réaction est toujours visible par les autres et la personne concernée va toujours donner des explications, qui sont une système de défense organisé.
Le complexe se manifeste de deux manières : soit le système-mécanisme de défense est parfaitement intégré ce qui crée une « complémentarité » (on en n’a pas conscience) et, il n’y a pas de souffrance , soit le complexe n’est pas compensé et le système de réaction surgit malgré la volonté consciente, provoquant de la souffrance. La personne devrait chercher une relation d’aide, travailler sur le problème, s’appuyer sur quelqu’un.
« En astrologie « karmique » bouddhiste , on dira que les complexes sont des situations choisies par l’âme avant de s’incarner et que les aspects n’en sont que le reflet, mais qu’on n’est pas « responsable » de cette situation » dans le présent.
« On décèle les éventuels complexes en observant les aspects dissonants, indiquant un possible conflit entre les tendances (et personnages) signifiés par les planètes. »
On note dans le thème un fort Saturne, qui se transmet de générations en générations souvent par un « complexe de culpabilité ».
« Lorsque les aspects se répètent d’une génération à l’autre, le complexe peut s’enraciner dans l’inconscient familial ».*
En fait, on voit en faisant les thèmes des familles, qu’on reçoit des aspects d’un parent, d’un grand parent, avec une modification passant du trigone au carré, à l’opposition, revenant en sextile, etc, mais révélant la même problématique pas forcément dans les mêmes maisons. On peut aussi voir que c’est un aspect du côté du père, et un du côté de la mère, ce qui donne des personnalités différentes.
« Les planètes rétrogrades portent des indices de refoulement qui peuvent être mal gérés, ainsi que les planètes interceptées qui sont difficiles d’accès, tant qu’un travail n’a pas été fait consciemment » .
J’ai noté qu’ on voit les axes d’interception se transmettre de parents à enfants indiquant une difficulté ou une accentuation dans un domaine de signes, aussi on comprend que cette personne revit ce que son père a vécu dans le même domaine. Les nœuds karmiques, et la lune noire sont des tests ; on doit entrer dans une discussion entre soi et soi sans devenir « partagé » et sans projeter sur le monde nos déconvenues, cependant qu’on vit des situations très réelles. Il faut arriver à détricoter ce sentiment pour aller à sa base et renaître progressivement. Un des mécanismes les plus utilisés pour ne pas faire face au problème qui demande une réaction immédiate, est la technique quasi systématique de l’évitement.
« Un individu normal, à n’importe quel âge de la vie, a au moins trois fonctionnements de l’ego qui correspondent à trois types de comportements significatifs dès que l’équilibre de sa personnalité est perturbée par l’extérieur :
« Se soumettre (Saturne). j’ai noté que ces personnes aiment l’ordre donc obéissent en ne se posant pas trop de questions, ce qui fait qu’elles sont toujours victimes, et quelquefois dominantes ce qui nous amène à
« Dominer : avoir un rapport de pouvoir, plus ou moins agressif avec l’environnement dans le domaine affectif, intellectuel ou social pour faire plier… même par la séduction avec Vénus, la manipulation avec Pluton, la force avec Mars, la protection paternaliste avec Jupiter.
« S’exclure : il s’agit ici de la protection de l’image de soi , qui concerne les signes d’air, et d’eau , pour privilégier le sentiment d’unité intérieure en fuyant les situations qui bouleverseraient les équilibres acquis, entretenant les mêmes tendances comportementales. Cependant, cela peut-être un moteur d’action et de transformation.
« Ce comportement, mixage de réflexes d’adaptation et d’exclusion fait partie de la panoplie des personnes qui persuadées de ne pouvoir obtenir des autres la reconnaissance, demeurent sur le terrain sans s’engager et, sans rien demander (réaction neptunienne), associés à des comportements de démission, incitant les autres à prendre en charge les conséquences d’un refus d’engagement.
« Du fait de l’évolution, on peut noter que les attitudes peuvent quand même alterner au gré des interlocuteurs et, des âges de la vie, et par un comportement quelquefois différent, dans le privé et dans le public,
« Il existe une quatrième voie qui serait la solution qui transcende, mais elle ne s’adresse qu’aux individus suffisamment évolués pour assumer leur différence considérant la sécurité comme la principale source d’ennui , d’immobilisme et, les réactions de pouvoir comme outil de négation de la réalité. »
C’est après quarante cinq ans, après les transits difficiles et rapprochés des planètes lentes Neptune en aspect de carré à elle-même à 41 ans, Uranus et Jupiter à 42 ans , Saturne entre 44 et 45, en opposition voir les positions de Pluton (qui différent selon la situation de pluton en signe dans le natal, les transits de Pluton plus ou moins long pouvant aller de 10 à 20 ans environ) qu’on tente d’être vraiment soi-même, en parvenant à la lucidité au travers les épreuves qui nous testent. On arrive alors à 51 ans au transit de Kiron qui nous pousse à changer.
* il faut reconnaitre dans le thème ce qu’on appelle les « constellations familiales » ; mère/ Lune, Saturne, père/grand père celui qui dicte la loi Soleil/pére qui donne la vie, l’idéal , Mercure fratrie , frère Mercure Mars, sœur Vénus-Mercure, Jupiter , parrain, oncle, ainé protecteur , etc).
livres d’ Iréne Andrieu (voir bibliographie dans le blog)
« Le vocabulaire de Jung«
Bonjour Emma, finalement Saturne il faut l’intégrer l’accepter pour le dépasser. Ou déjà voir reconnaître son complexe l’assumer donc pour que de nouvelles portes s’ouvrent. Une forme de mode d’emploi de la 4e voie .
Saturne en 12 conjonction Noeud Sud qui tient absolument tout le thème ^ ^
Merci pour vos écrits toujours légers dans leur forme et profonds dans leur fond !