Dans la vie, ce qui donne la force de vivre et de lutter, c’est l’amour, et l’amour qu’on porte à ceux qui nous sont chers. Si les femmes s’en sortent mieux que les hommes, dans la bataille qui peut parfois être très inégale, c’est parce qu’elles ont des enfants.
Il ne s’agit pas de matérialisme, d’argent, de plaisirs, de voyages, de profits, de vêtements de luxe, de croisières au bout du monde. Tout ceci n’est qu’une façon de remplir le vide, l’ennui du temps qui passe.
Au final il ne restera que l’enfant qu’on a porté, s’il nous survit.
L’amour est un idéal, donc peut être une utopie, et souvent, par irresponsabilité, dans l’amour du couple, il y en a un qui perd de vue l’idéal, mais l’amour entre une mère et ses enfants, qui sont ses prolongements portés dans ses boyaux, mot beaucoup moins glamour que ventre, est plus fort que tous les obstacles que la vie met en travers de son chemin.
Les mauvais, les méchants, le savent depuis longtemps : « ta femme s’ennuie : fais lui un enfant, deux enfants, trois enfants, elle te fichera la paix », les prêtres, les mollahs, les trafiquants de chair humaine le savent qui prennent les mères ou les enfants en otage.
La femme est l’avenir de l’homme : du simple ouvrier au dirigeant qui veut fabriquer de la chair à canons pour aller conquérir des territoires , au physicien dans son laboratoire qui divisent les cellules pour créer un clone, à qui ont a dû dire un jour : « si on pouvait se débarrasser de ces emmerdeuses, on pourrait vivre tranquille », la femme est utilisée, soumise, broyée dans la machine de la société, de toutes les sociétés.
Ces gens là, pour eux, l’amour c’est des chiffres, du papier-monnaie, et ils s’autorisent à faire des théories pour faire accepter leur vision haineuse du monde, de l’humanité, leur peur des responsabilités réelles.
Tout ceci a déjà été dit : « Tu peux avoir tout, si tu n’as pas l’amour tu n’es rien ». Et l’amour se reproduit, par la femme, pour son malheur quand elle donne vie à des enfants, qui veulent la perte de l’humanité.
