Le « Projet Sens » de S. Sellam

Lors de la préparation de notre venue au monde, il existe un ou des projets de nos parents pour nous. Ces projets sont d’une grande précision même si toutes ces choses se mettent en place à l’insu de tous, parents et enfants, au cours de notre gestation et pendant notre naissance. 

Le terme de « projet sens » est la vision consciente ou inconsciente que le procréateur a dans son inconscient au moment de l’acte sexuel qui verra naître un enfant. Chaque enfant né porte un projet de ses parents, même si ceux-ci n’en sont absolument pas conscients (on a ici absolument tous les cas possibles, même les pires, il y a donc toujours un désir d’enfant, conscient quelque part dans la pulsion du procréateur, ne serait-ce au niveau de ses propres ancêtres).

« Le Projet Sens » est lié au contexte et aux évènements vécus par la mère et l’enfant dans la période de conception, de gestation et  naissance.

C’est la « programmation inconsciente » ou mémoire de l’enfant, qui constitue une véritable empreinte inconsciente inscrite, dans le corps du fœtus. Cette empreinte du « projet sens », va à son tour colorer, marquer  tous les évènements de vie ultérieurs.

Le « projet sens » décrit le contexte et le climat familial de notre environnement pendant les premiers mois de notre vie, notre petite enfance, les événements et, les ressentis positifs ou négatifs associés durant cette période comme par exemple : l’accueil par la mère de la nouvelle de sa grossesse, puis par le partenaire, par la famille, la société, le travail, car avoir un enfant devient un enjeu socio-culturel. La société en vous aidant ou pas, vous le fait vite savoir.

Les femmes voient vite que leur ventre est une affaire familiale, puis nationale, alors même que les futurs parents sont en première ligne.

« C’est ainsi que les messages transgénérationnels » passent du cerveau de l’un ou des parents à celui de l’enfant en formation par des messages télépathiques (Salomon Sellam, Jean-Philippe Brébion).

On recherche dans les thèmes le projet sens, en étudiant la maison XII qui est aussi celle de la matrice en astro génèalogie, qui va nous donner de précieuses indications, car la répétition est la pierre angulaire de la généalogie.

La répétition existe car la famille transmet un espace, une conscience et un temps collectif. Elle alerte sur une transmission qui n’a pas été « symbolisée » (qui a été négligée).(d’après Catherine Gestas et Martine Barbault- dans Mémoire Ancestrale en Astrologie).

La mémoire des ancêtres se recherche à partir du triangle ancestral (ou d’expression de soi, et de l’âme) : les maisons IV, VII, XII  qui sont celles de l’inconscient familial en résonance,  correspondent à trois transmissions :,

Maison IV : la transmission du nom et des langages familiaux, le père transmet son nom au fils

Maison VIII : les deuils non faits de la lignée, le rituel pubertaire où un savoir était transmis sur la sexualité et sur la mort.

La maison XII va nous donner de précieuses indications sur le projet sens, signe, maitre, planètes :  c’est celle de la transmission du sens de la vie, le projet sens de la lignée sur nous, le rituel de procréation et de naissance.

Nous sommes propriétaire d’un rêve généalogique qui dépasse la naissance, la famille a des rêves sur cet enfant. Ces projections seront d’autant plus prégnantes, que les parents sont peut-être porteurs d’un lourd fardeau héréditaire et, qu’ils n’ont pas donné un sens à leur souffrance, quelques fois ils n’en ont pas conscience parce que la lignée l’a enfoui.

L’enfant non désiré ou l’enfant « accident » va hériter d’un programme de dévalorisation (lune noire en XII).

Comme dans le projet sens lié au rejet : enfant adultérin, né d’une mésalliance, la fille qui arrive à la place du garçon  – exemple : Uranus ou verseau en XII, sur fond saturnien (dominant) , maison IV affligée, Saturne en XII.

L’enfant conçu pour éviter la séparation du couple, ou -ce qui est différent – l’enfant de remplacement (d’un enfant mort avant lui, ou elle)  est un enfant otage – Neptune en maison XII.

L’enfant à naitre peut être identifié à un ancêtre, il en devient la ré -incarnation. Il est conditionné par la psyché parentale.

Quand la famille est en danger, l’enfant est « convoqué » (on fait un enfant dans ce but, instinctivement, inconsciemment) pour réparer, et/ou cimenter (la vie reprend le dessus, cela apporte la joie). Ensuite, ça continue tout au long de sa vie, il soutient la famille.

L’enfant conçu pour prolonger le nom hérite d’un fardeau, de même que celui qui est conçu pour poursuivre une œuvre, bien que son sort puisse être envié (ex – Le maitre de la maison II en XII).

En positif, la maison XII porte les questions métaphysiques.

Pour accéder à son existence propre, l’individu a besoin de faire le deuil de « l’enfant idéal » de ses parents, pour éviter de n’être que le prolongement mais la paternité/maternité réactualise cet enfant idéal.

L’âge auquel il a été conçu et, où il est né peut donner des indications et, on  peut trouve des similitudes avec le thème de la mère.

Si elle a 18 ans et demi ou 37 ans : on y lit le retour des nœuds lunaires (même axe de signes que la mère), l’influence ancestrale est forte et l’enfant peut être porteur du rêve non abouti de l’arbre, conçu pour réparer ou continuer l’histoire généalogique, ou bien porter la croix familiale, et rejouer le même scenario, ou être rédempteur de la lignée. Il a le même défi d’évolution que d’autres ancêtres à rechercher.

La mère à 24 ans, c’est le cycle de Jupiter : c’est l’enfant désiré il porte les mêmes désirs de bonheur que la mère, ils s’épanouissent ensemble avec Jupiter, dans le même signe, pas forcément dans le même secteur.

La mère à 22 ans, au moment du carré de Saturne et du carré d’Uranus de 21, c’est un peu différent, il vient trop tôt, il peut être rejeté car c’est l’âge de la libération, mais c’est quelquefois l’enfant prométhéen qui fera franchir des étapes vers plus de bonheur.

La mère à 28/29 ans, c’est le retour de Saturne, l’enfant est porteur d’une fidélité aux programmes ancestraux, Saturne est dans le même signe et quand les parents n’ont pas réglés leurs problèmes (ce qui est rare à cet âge), ils les transmettent,   c’est le même type de « surmoi ». Les problèmes psy ne sont pas loin, mais au moins ils se comprennent.

La mère à 40, 42 ans : c’est l’opposition de la planète Uranus à elle-même, l’enfant est potentiellement porteur de la crise maternelle, il peut arriver à une période de métamorphose personnelle, professionnelle, métaphysique.

Quelquefois, c’est l’enfant qui accouche sa mère. C’est l’enfant de la dernière chance, un nouveau départ affectif. C’est l’enfant du déconditionnement familial, la dégageant des archétypes familiaux. »

http://versusconformita.livehost.fr/2016/10/17/le-declenchement-de-la-maladie-dapres-la-psychosomatique-2/

http://versusconformita.livehost.fr/2016/10/15/la-decouverte-du-docteur-hamer/

      

      

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Un commentaire sur “Le « Projet Sens » de S. Sellam”

  1. Passionnant et tellement profond … J’espère que tu vas bien Emma… Guillaume

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