Gérard Oury ,* voit le jour le 29 avril 1919 à 16h à Paris : Cinéaste de talent, il a produit des films populaires très apprécié du public: **La Folie des Grandeurs, Rabbi Jacob, L’as des as, Le Corniaud. La grande Vadrouille, Le cerveau , Le serpent à plume, Levy et Goliath, La soif de l’or, Crime avec chauffeur ».
Beaucoup de ses films sont devenus cultes. Il est le scénariste de tous ses films à l’exception de « Fantôme avec chauffeur ». Il a été également auteur et metteur en scène d’une unique pièce de théâtre. Il a reçu un César d’honneur en 1993, du cinéma comique français, une entrée à l’Académie des beaux-arts en 1998 au fauteuil de René Clément, et une rétrospective a été consacrée à son œuvre au festival de Cannes 2001.
Gérard Oury a réalisé son premier film, « La Main chaude« , en 1959. Il rencontre le succès en 1962 avec « Le crime ne paie pas« , qui réunit une distribution d’exception, avec entre autres Michèle Morgan et Louis de Funès. Après le succès du Cerveau, Gérard Oury devait retrouver le tandem Louis de Funès/Bourvil qui avait contribué à son succès, dans un film prévu pour s’intituler Les Sombres héros. Mais Bourvil meure quelques mois avant le début du tournage. En plein désarroi, de Funès et Oury envisagent de ne pas faire le film, mais après un remaniement de scénario le rôle de Bourvil revient à Yves Montand.
Dans son thème, le Soleil et Mars sont en Taureau, Mars est en exil, c’est une planète forte* du fait de la conjonction au Soleil. On peut voir dans sa biographie, que sa vie fut émaillée de moments fâcheux (en dehors de la guerre), mais il sut se défendre des attaques.
Soleil-Mars est sextil à Jupiter-Pluton, des sextils qui donnent une énorme activité, les sextils Soleil-Pluton et Mars-Pluton étant la capacité à agir et à réagir dans les pires situations, conférant activité et récupération en cas de maladie.
Ses planètes sont dans les éléments en terre (Taureau et Vierge), et en feu (Bélier, Lion et Sagittaire) en eau (Poissons, Cancer), son nœud sud est en Gémeaux conjoint Vénus, maître du Soleil, ce qui lui donne un équilibre entre les quatre éléments ; le nœud sud Gémeaux lui confère une hérédité intellectuelle – Mercure, dominante et Régent Karmique nord en Bélier en VII, lui donne une capacité à communiquer et à se faire entendre.
Ce sextil est relié au nœud nord par des quinconces alliant la communication à l’action, ce qui était bien visible dans son style de réalisations cinématographiques, plein de cascades, de trouvailles, d’énergie, qui sous des apparences de comédies burlesques lâchent quelques vérités, pas toujours faciles à faire entendre (Rabbi Jacob, La grande Vadrouille, La Folie des Grandeurs).
L’ascendant étant en Vierge, Mercure est aussi gouverneur du thème.
La planète Mercure en Bélier en VII, sous la dominance de Mars (la vivacité), revient plusieurs fois, en tant que maître d’ascendant Vierge, en tant que régent karmique sud , et maître du MC, de Vénus en Gémeaux conjointe au nœud sud quasi au MC l’encadrant avec Pluton et Jupiter, cela lui donnait une belle promesse de réussite !
L’axe nodal est dans l’axe Gémeaux-Sagittaire de la communication, avec régent karmique sud Mercure, et tout ceci nous amène à la communication, à la parole, tandis que Vénus amène à l’image, au cinéma, à la représentation.
La planète Mercure est en trigone au nœud nord formant un second trigone à Neptune en Lion (l’imagination, l’inspiration), en XI (les projets artistiques) le tout en signe de feu alimentant son imaginaire ; Vénus, gémeaux qui est exaltée en Poissons signe de la maison VII , lui permet de plaire aux autres par la parole, la voix.
Saturne en secteur XI en Lion (retarde mais structure Neptune), est en carré avec Soleil-Mars, ce qui indique les difficultés, mais aussi une pugnacité. Le Soleil et Mars en VIII, opposés à la Lune noire en II , indiquent des difficultés dans sa gestion financière, et dans sa vie affective (peut-être un peu difficile). Cette opposition fait un t-carré ( deux carrés) vers Neptune apex, en valeur au sommet.
Son thème est un bol avec les planètes dans l’hémisphère sud, extraversion donc, fermé par l’opposition Saturne en XI- Uranus en VI, qui l’oblige à limiter ses exagérations par la rationalité de Saturne, ou qui oblige Saturne à s’ouvrir vers plus de liberté. Cet aspect a du fortement compter dans sa vie, c’est un homme qui ne voulait pas qu’on l’enferme. Avec cette heure de naissance, il n’a pas d’axe interceptés, mais de peu , ce qui fait qu’il a quand même des maisons liées par le même signe donc la même planète qui gouverne deux maisons : en Poissons, les maisons VI et VII, et en Vierge, les maisons XII et I. Ceci nous ramène à la planète Mercure et à la planète Neptune, qui sont la source de la création intellectuelle et artistique.
Le nœud nord en III en face du bol conditionne son action ; Il est en Sagittaire, le RKN (régent karmique nord) est Jupiter au MC en Cancer, conjoint Pluton (les recommencements, les difficultés mais la résilience) ; ici la mère, les enfants et la famille sont concernés. Il a une Lune balsamique, c’est une Lune difficile car en fin de parcours. Elle est aussi conjointe à Mars, ce qui rend hyperactif et assez fatiguant.
D’autre part, Uranus en VI, maison du travail, maître de la XI par analogie, et de la maison V en Verseau (de la création, amours) fait un carré avec l’axe nodal, tout en étant opposé à Saturne en XI, il est possible qu’il ait eu besoin de beaucoup de libertés et qu’il n’ait pas voulu de fil à la patte.
Gérard Oury a disparu le 19 juillet 2006 à St-Tropez.
* Né Houry Tannenbaum, fils d’un violoniste d’origine russe, Serge Tannenbaum, et de Marcelle Houry , critique d’art au journal Paris-Soir à dix-sept ans, il suit les cours de René Simon, puis il entre au Conservatoire en 1938, aux côtés de Bernard Blier et François Périer, dans la classe de Béatrix Dussane. Pensionnaire de la Comédie-Française, en 1939, il obtient son premier rôle que lui confie Édouard Bourdet dans Britannicus, en remplacement d’un acteur mobilisé. En 1940, il fuit la zone occupée avec sa compagne comédienne, Jacqueline Roman, d’abord en zone libre à Marseille, à Monaco et enfin à Genève, afin d’échapper aux mesures antisémites ayant cours dans la France occupée. En 1942, il ne reconnaît pas sa fille unique, la réalisatrice Danièle Thompson, pour lui éviter le statut imposé aux juifs (par la suite ils travailleront ensemble). À Marseille, il participe aux émissions de théâtre de la radio nationale repliée sur place. À nouveau évincé pour les mêmes raisons, il est remarqué par Paul Olivier, l’agent de Raimu, qui l’engage dans une revue et le prend un temps sous son aile. C’est aussi à cette époque, en zone libre, qu’il fait ses premiers pas au cinéma, en tant qu’acteur. Après la Seconde Guerre mondiale, il revient en France. Il joue au théâtre. En 1960, la même année où débute son activité de réalisateur en tournant La Main chaude et La Menace, Gérard Oury effectue un retour inattendu et remarqué au théâtre. Il termine sa carrière de comédien de théâtre sur un rôle prestigieux puisque le metteur en scène Raymond Rouleau fait appel à lui pour interpréter Don Salluste dans Ruy Blas à la Comédie-Française.
Cette pièce sera l’objet d’un scandale avec notamment Robert Hirsch qui se battra avec lui, parce qu’il avait eu un contrat alors qu’il avait quitté le théâtre pour le cinéma, alors que d’autres comédiens du français auraient pu avoir le rôle, amenant Hirsch à quitter avec fracas les répétitions. (Le général de Gaulle qui assista à la représentation le félicita). L’idée de détourner en comédie ce drame de Victor Hugo lui vint, trouvant ainsi l’inspiration pour ce qui deviendra dix ans plus tard La Folie des grandeurs.
Le caractère religieux du film Rabbi Jacob provoqua plusieurs réactions inattendues et violentes. Georges Cravenne, célèbre publicitaire, fut chargé de la promotion du film. L’épouse de ce dernier, Danielle Cravenne se persuada que le film contenait un message politique « anti-palestinien ». Le jour de la sortie, elle détourna un avion et menaça de faire sauter l’appareil si le film n’était pas interdit. L’avion atterrit et la jeune femme fut abattue d’une balle en pleine tête. Sa mort fut qualifiée de coup publicitaire et Gérard Oury reçut d’innombrables lettres d’insultes et de menaces : « Je ne changeais rien à ma vie, mais les jours qui suivirent je me promenai armé d’un pistolet ».
Le Corniaud s’inspirait directement de l’affaire de la French Connection. Le tournage se déroula en France à Paris et à Rome et Naples en 1964. L’année suivante Le Corniaud est le plus gros succès du box-office avec près de 12 millions de spectateurs.
La Grande Vadrouille, sorti en , a longtemps été le numéro 1 du box-office français. le plus gros succès public de l’histoire du cinéma français pendant plus de quarante ans, jusqu’en , avec 17 272 987 spectateurs, jusqu’à ce que Bienvenue chez les Ch’tis de Dany Boon le dépasse, suivi en 2011 par Intouchables.
Sorti en France le , Le Cerveau, film à gros budget est un carton avec plus de 5,5 millions de spectateurs, mais un échec aux États-Unis où il devait sortir en même temps.
Sorti le , L’As des as est un grand succès avec 5 452 598 entrées, et restera no 2 au box-office de l’année.
La Vengeance du serpent à plumes avec Coluche n’obtient pas tout le succès espéré et n’occupe que le no 11 au box-office de cette année-là, cependant avec 2 663 303 entrées.
Gérard Oury réalise alors trois ans plus tard Lévy et Goliath, un film dans la même veine que Rabbi Jacob avec Richard Anconina, avec une bonne distribution comprenant en particulier Jean-Claude Brialy, Ticky Holgado et Robert Hossein, le film, sorti en 1987, totalise 2 166 907 entrées.
Gérard Oury travaille ensuite sur La Soif de l’or , avec Christian Clavier, le film totalisera 1 517 890 entrées. Pour Fantôme avec chauffeur, réalisé en 1995, Gérard Oury confie à Gérard Jugnot et Philippe Noiret les rôles principaux.
(source wikipédia)