Que peuvent attendre les femmes de l’Ère du Verseau ?

Que   peuvent attendre les femmes de l’Ère du Verseau, préfigurée par  l’arrivée de Pluton en Verseau qui commence  en mars 23, retourne en Capricorne, puis revient en janvier 2024 ?

La question qu’il faut se poser est la suivante :

Y a-t-il une fatalité à la pauvreté  matérielle des femmes ?   Vous voyez ci-contre le recueil de dessins de Toulouse-Lautrec, effectué dans la maison de prostitution , où il aimait séjourner, un lieu de déclassement des femmes qui souvent n’avaient plus d’autre choix.

Les institutions, la reproduction de la richesse par la transmission de patrimoines colossaux (souvent dissimulés), la spéculation immobilière et financière , l’asservissement des peuples pauvres rendus plus pauvres par la main mise sur les richesses du sous-sol et du sol, par les grands groupes exploitants les mines de diamants, les mines de lithium, l’exploitation forestière,  les cultures extensives d’huile de palme,  etc, sont l’évidence d’un décalage entre ceux qui ont toujours eu le pouvoir et, ceux qui n’ont rien. Ceci est accentué encore par les réseaux, les clubs, les castes.

Les pauvres sont comme des paralytiques à qui l’ont demanderaient  de marcher, et qu’on accuserait d’échouer alors qu’ils n’ont ni béquilles, ni fauteuil. Dans les pays dits civilisés, les pauvres ont des fauteuils, mais il n’y a pas de rampes d’accès la plupart du temps, et les trottoirs sont encombrés, les places de parking handicapés  prises d’assaut par les valides. L’image est clair : « débrouillez-vous pour survivre, ne nous dérangez pas ». La guerre accentue encore leur fragilité.

Une jeune indienne,  Phoolan Devi qui ne supportait plus d’avoir été mariée de force, violée, battue, soumise à un esclavage,  a pris le maquis et est devenue la reine des voleuses, elle raconte son histoire dans un livre édifiant… et, cela  se passe au XXIe siècle.

La femme,  moitié de l’espèce humaine  est le dernier pauvre de la société  :elle est exploitée par les hommes à des fins personnelles, parce qu’ils ne supportent pas les femmes fortes qui dévirilisent la plupart d’entre eux. Elle est infériorisée, elle est dominée parce qu’elle seule peut enfanter, et qu’enfanter la met en position de fragilité,  une force que les hommes n’auront jamais. Mère,  elle redevient pourtant cet enfant qu’elle a mis au monde. Être mère est sa force et sa faiblesse. 

Beaucoup de femmes ont sinon un statut, du moins une vie qui se résume à vivre  « handicapées ». Beaucoup d’entre elles  vivent  une bataille continuelle. Au départ   handicapées  par des emplois inférieurs, des salaires inférieurs avec des charges supérieures à cause des enfants, elles se retrouvent  quelquefois incapables de gérer leur précarité.

Quoiqu’on en dise, peu soutenues par les pouvoirs publics elles prennent plus de responsabilités, mais quand elles échouent, on les montre du doigt et  on les expulse d’un logement impayé ! 

 Pourtant on voit aussi des femmes puissantes et riches devenir les otages de leur maternité, manipulées, à cause de leur fragilité, ou de leur romantisme. 

Le nouveau paradigme de l’âge du Verseau devrait amener à une connaissance suffisante des faits passés pour que les femmes  soient  considérées comme complémentaires et, égales aux hommes. Actuellement, elles ne sont ni l’un , ni l’autre  : tous les gouvernements jusqu’ici menés par le patriarcat , n’ont saupoudré que des mesurettes, puis  passent à autre chose. Dans un pays où il a fallu attendre juillet 1965 pour que les femmes aient le droit de travailler sans demander la permission de leur mari, pour avoir un compte en banque et un carnet de chèque,  où voyons nous dans la vie politique qu’une femme ne soit pas moquée par un parti ou un autre, tous composés d’hommes en majorité ? Veil, Royal, Pécresse, Schiappa, Hidalgo, Rousseau, Taubira, Batho, Duflot, Obono, quand ce n’est pas par une femme elle-même qui joue les vierges effarouchées par l’avortement ?

Une femme  belle ou pas,  diplômée ou pas, riche ou pas, mère de famille, devrait être défendue autant qu’un homme  célibataire, diplômé, sans charges  qui se permet de la prendre de haut,   désavantagé qu’elle est par les lois, les doctrines, les dogmes, les religions.

Une femme devrait être respectée dans sa différence, et sa différence ne devrait pas lui fermer les portes. Joséphine Baker, après les services qu’elle avait rendu à la patrie, et l’adoption de onze enfants fut expulsé par un huissier après une gréve de la faim,  et  ce n’est que grâce à  la générosité de Grâce Kelly, princesse de Monaco, qu’elle put retrouver la force de continuer.

Une femme ne devrait pas être obligée   de devenir un homme en jupons pour s’imposer, car actuellement encore, seules de telles femmes réussissent vraiment, les autres restant sur le bord de la route, à moins qu’elles n’utilisent la « promotion canapé » trahissant le combat de leurs congénères, dont elles profitent quand même, lorsqu’il y a une avancée.. Si nous n’y prenons garde, le retour de l’ancien mode de pensée pourrait bien anéantir les efforts de trois ou quatre générations, pour arriver à une parcelle d’autonomie.

La femme qui fait, puis élève des enfants, rend service à la société, elle prête son corps au champ de bataille du remplacement des générations : et comment est-elle remerciée ? Peu de retraite , pas d’allocation dès le premier enfant. Il ne faudra pas s’étonner que les femmes ne veuillent plus enfanter puisqu’elles doivent travailler pour ne pas avoir une retraite minable.

Les féministes (ont dit souvent LGBT, mais ce n’est pas pareil) considèrent que ce n’est pas leur bataille, parce que les femmes doivent avant tout agir pour leur indépendance, mais c’est faire peu de cas de sa collaboration à la société par la naissance de ses enfants.

Un site « Marie accouche là, » a essayé de parler des violences obstétricales, mais les grands pontes de l’obstétrique ont crié au scandale.

Actuellement tous les mouvements  sont  le début d’une prise de conscience en termes de défense des femmes battues, violées, femmes assassinées par leur conjoint. Il va s’en dire qu’il existe des hommes bienveillants qui participent à la lutte.

Tout ceci est  relié au transit d’Uranus en Taureau depuis 2018, maître des planètes Jupiter et  Saturne qui sont passées en Verseau  en 2021, et qui se poursuivra avec l’arrivée de Pluton en Verseau en mars 2023.

Si un signe peut faire espérer une ouverture, c’est bien  celui-ci, celui du non ego,  signe de l’éveil à une vision égalitaire, plus humaniste des choses,  même si chaque avancée est directement liée à  la réaction de peur des saturniens « tout doit toujours être pareil « .

Le sans commentaires : En 2021, le Brésil a enregistré 1.319 féminicides, soit une femme tuée toutes les sept heures et,  une femme est violée dans le pays toutes les 10 minutes.

La Première ministre écossaise Nicola Sturgeon a présenté hier les excuses officielles du gouvernement pour les milliers de femmes condamnées pour sorcellerie au XVIe et XVIIe siècle. Celles-ci étaient tuées «simplement parce qu’elles étaient des femmes»

Le taux de séparation des patients atteint-es de cancer : Etude publiée dans la revue Cancer en novembre 2017 : + de 20% des hommes quittent une femme qui a un cancer , contre moins de 3% de femmes

Les femmes gagnent en moyenne 42 % de moins que leur compagnon : Couples et familles, Insee références, 2015

À la suite d’une séparation, une femme perd en moyenne 20 % de son niveau de vie contre 3 % pour un homme : Couples et familles, Insee références, 2015

Si le travail domestique était rémunéré mensuellement au SMIC, elles gagneraient 1435 € brut. En soustrayant à ce montant le travail domestique effectué par leur compagnon, celui-ci leur devrait encore 721 € : Calcul réalisé d’après les chiffres de temps de travail domestique estimé par l’étude Couples et familles, Insee références, 2015

Les femmes représentent plus de 70 % des personnes vivant sous le seuil de pauvreté : UNIFEM, 2008

Les femmes possèdent 1 % de la propriété mondiale : UNIFEM, 2008

11 millions d’aidant·es en France, presque 60 % sont des femmes : OCIRP

Selon le Global Media Monitoring Project 2020, seulement 20% des personnes « sujets ou sources » dans les médias français sur les thématiques économiques sont des femmes.

De même, en 2021, l’Observatoire de la parité dans la presse montre que sur les 50 personnes féminines les plus citées, seules 1% viennent de la catégorie “économie”. 

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