Le cycle de la lune : modéle de tous les cycles

 Toutes les planètes que nous utilisons en astrologie, ont des  cycles plus ou moins rapides, qui sont étudiés sur le modèle du cycle du Soleil et de la Lune (27j½-28 j) et qui, pour la durée sont des multiples de 7  (à titre de comparaison Saturne 28 ½ ans*, cycle d’ Uranus 7 ans dans un signe). On laisse pour le moment de coté  le cycle très irrégulier de Chiron. Mais même pour celle-ci on peut utiliser le raisonnement qui va suivre.

En outre, on étudie les inter cycles des planètes , lorsqu’elles rejoignent une autre planète, on étudie particulièrement les inter cycles : Vénus-Mars, Jupiter-Saturne, Uranus-Saturne,  ensuite entre les planètes lentes, qui sont des cycles très lents , Uranus-Neptune, Uranus Pluton, Saturne Pluton, etc. Lorsqu’on veut analyser un aspect entre deux planètes , comme entre le Soleil et la Lune, il faut d’abord déterminer laquelle des deux est la plus rapide. Voici la liste des planètes classées de la plus rapide à la plus lente pour effectuer un tour de l’écliptique qui est la route des planètes vue de la Terre : Lune / Soleil / Mercure / Vénus / Mars / Jupiter / Saturne / Uranus / Neptune / Pluton.

On fait comme si  la planète la plus lente,  ne bougeait pas et on fait avancer la planète la plus rapide dans le sens des signes anti horaire .

Étudions le modèle de base qui est le cycle lunaire : dans tout cycle, on  ne retient que 4 phases types : Nouvelle Lune, Premier Quartier,  Pleine Lune, second Quartier. Ces phases correspondent aux aspects de conjonction, de carré croissant, d’opposition, de carré décroissant et de conjonction finale ; sur la photo à gauche on voit la première/dernière phase dite de croissant car on ne peut voir la Nouvelle Lune,  puis les quartiers croissant et décroissant, les Lunes gibbeuses croissante et décroissante qui correspondent à des phases de 150° qui sont intermédiaires avant la Pleine Lune mais qu’on ne retient pas, puis la Pleine Lune. On voit bien le côté croissant à droite et décroissant à gauche. Pour l’explication on ne retient que les quatre phases principales. je vous encourage à observer quelques mois pour vous imprégner du processus du cycle , puisque le cycle de la lunaison est le prototype de tous les cycles planétaires et humains.

Quand la distance entre deux planètes augmente, l’aspect qui le représente sur un zodiaque est croissant, si la distance  diminue, l’aspect est  décroissant, lhémicycle croissant se rapporte aux phases lunaires pendant lesquelles se produit une croissance spontanée en réponse à un besoin et c’est analogiquement la manifestation d’un potentiel (pot-en-ciel) qui indique bien une possibilité pas encore utilisée . Quelque chose croît parce qu’il y a quelque part (à l’intérieur ou à l’extérieur d’un organisme) le besoin de ce qu’il peut potentiellement devenir. Cette croissance spontanée est subjective, instinctuelle, sans conscience de soi.

Au fur et à mesure du développement du cycle, la subjectivité laisse place à la manifestation  du potentiel contenu dans le moment de départ du cycle, lors de l’hémicycle décroissant, .

Les aspects sont des points tournants qui donnent structure et direction au processus de croissance. C’est entre les aspects, phases de relation, que se produisent croissance et développement.

A la conjonction (point de départ du cycle) l’énergie de la planète la plus lente donne une nouvelle orientation, un élan, à la plus rapide, aux activités qu’elle représente.

La planète la plus rapide  incorpore cette nouvelle impulsion à ses activités, engendrant de nouvelles formes de comportement, de relations socio-culturelles,  dérivant de la plus lente.  L‘hémicycle décroissant  commence à partir de la manifestation du potentiel de la conjonction de départ et qui apparait lors de l’opposition (Pleine Lune symbolique) et c’est sur la base de cet acquis que la relation entre les deux fonctions planétaires va évoluer.

Il faut admettre que  lors de l’opposition (Pleine Lune symbolique) , la planète rapide devient l’égale de la plus lente manifestant la décision prise  à la conjonction, pouvant signifier des accomplissements qui nous conviendront – alors qu’on imagine souvent que l’opposition est une voie sans issue !

Cependant, si l’on est dans cette dernière disposition d’esprit,  il faudra attendre le prochain cycle, car si la décision, si la conscientisation ne se fait pas, il n’y a aucune chance qu’elle se fasse après, durant le dernier quartier, qui est le dernier moment pour  finaliser un changement pour lequel on a opté à l’opposition, la dernière chance. Lorsque qu’il s’agit de mois, ce n’est pas grave, quand il s’agit d’années cela le devient ! 

« L’action, va graduellement devenir la base d’une conscience qui se développe sur plusieurs plans : celui de l’expérience, celui de la compréhension mentale des processus en jeu, celui de l’esprit qui devient de plus en plus le pôle émetteur dans la relation entre les deux planètes concernées, au fur et à mesure que la nécessité d’agir cède la place à la maîtrise des énergies présentes. Ce processus  induit une remise en cause des automatismes de fonctionnement de la planète la plus lente lente, par les expériences liées au fonctionnement de la planète rapide, les expériences liées à la fonction de la planète rapide, transforment ceux de la planète lente. »

Exemple appliqué au cycle Soleil-Saturne dans un thème, aspect du  16 janvier 2020 dans les thèmes pour tout enfant qui va naitre :  cette conjonction indique une forte emprise des limites, des contraintes, de la Loi  sur la conscience idéale symbolisée par le Soleil. Nous avons ici la rigueur, l’austérité, la frugalité. Saturne force le Soleil à la rigueur, bien qu’on puisse d’abord se demander de quel soleil il s’agit, selon le signe, en Lion, il va le contraindre à la modestie, et le forcer à mettre son ego de côté, en Bélier, il demandera de réfléchir avant de foncer tête baissée, en Sagittaire de ne pas croire détenir la vérité, toute la vérité, rien que la vérité, en Gémeaux il peut apprendre la concentration, à aller jusqu’au bout, en signe d’eau, il peut être absorbé, mais il vient pour sévir !

Dans ce cycle de 28/29 ans, comme dans  le cycle lunaire  de 28/29 jours, les chiffres 28/29 sont identiques mais en années, ce qui permet  de découper en quatre période de 7 ans environ.

La conjonction Soleil-Saturne natale donne la première opposition Soleil-Saturne à 14 ans , le carré croissant à 7 ans (puis autour de 36 ans), et un carré décroissant à 21 ans,  puis ensuite le retour natal autour de 28 1/2 ans,(on a eu à 27 ans et demi le retour de la lune progressèe qui déclenche des prises de conscience)  puis de nouveau  une seconde opposition autour de 42 ans. A chaque phase, on doit conscientiser, quelque chose en rapport avec la loi, les limites, les structures et le désir ou non, de changer la donne.

A  7 ans ce sont souvent les parents qui vivent quelque chose d’important, qui a cependant une répercussion sur notre vie, mais à 36/37 ans, c’est totalement personnel (d’autant que c’est le retour des nœuds lunaires, chaque 18 1/2 ans). C’est souvent un surcroit de responsabilités qu’il faut accepter ! Ces responsabilités  pèsent à l’opposition de Saturne à 43 ans, d’autant que, c’est accompagné de l’opposition d’Uranus à elle-même.

Ici, la structuration intérieure doit nous permettre de résister aux sirènes de la lassitude, mais peu résistent et beaucoup plaquent tout. Sept ans après, au retour de Chiron à 51 ans, une autre transformation se produit, et on peut changer notre façon de voir les choses. C’est le mid term, comme disent les anglais, et on se rend compte que l’horloge ne tourne pas en notre faveur ! La conjonction Soleil-Saturne  se refera à 57/58 ans, date à laquelle nous ne serons plus les mêmes.

Tout ceci se produisant sur plusieurs années, il est inutile de vouloir dater les choses à quelques semaines prés au moment de l’aspect exact car c’est un processus lent,  et c’est tout l’intérêt de la compréhension du cycle, car dites vous que « rien ne se crée, rien ne se perd,  tout se transforme » (le chimiste Lavoisier) et, nous aussi.

*  livres d’Alexandre Ruperti , « Les cycles du devenir » et dans « La roue de l’expérience individuelle« 

 

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5 commentaires sur “Le cycle de la lune : modéle de tous les cycles”

  1. Merci , c’est le principe du cycle qu’il est intéressant de comprendre ! Rien ne tombe par hasard.
    Tous mes vœux à vous aussi !
    Emma

  2. Merci, pas toujours évident…mais cela m’a permis de dater des situations passées.
    Je vous souhaite tout mes meilleurs voeux de santé, de joie, et de prospérité dans ce partage ,ainsi qu’à tous ceux qui vous sont chers

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