Quelle est la société dans laquelle nous voulons vivre ?

Cet article n’est pas passéiste : c’est un constat de ce que je vois autour de moi et ce que je lis dans les journaux qui pollue notre quotidien est bien pire.

Théoriquement, on ne peut vivre seul, l’homme est un animal qui vit en relation avec les autres, d’ailleurs dans la nature, aucun animal ne vit seul. La société est fondée sur la famille, qui est un rempart contre la pauvreté, la maladie et la solitude.

L’être humain a ensuite besoin de stabilité. Il en va de sa survie. Certains sont plus agités que d’autres, mais cela peut être du à la mère ou au père (même s’il ne le connait pas) qui était déjà comme cela, ou à un tempérament hérité de vies d’errance, de migrations des ancêtres (en astrologie on sait qu’il y a des signes et des aspects correspondants).

Cependant, la stabilité est essentielle durant l’enfance. Les normes qui sont rejetées ensuite par l’adolescent, sont au départ essentielles. C’est rassurant pour un petit enfant qui fait ses premiers pas dans le monde de ne pas se trouver dans ce qui pourrait s’apparenter à des sables mouvants.

Si son univers – uni vers – change du jour au lendemain , il lui faudra quelque temps (une semaine, un mois, six mois) pour s’y retrouver. Au début, il s’agit du contact avec la mère, c’est son ancrage. Elle est là, il la sent, il la ressent. La perte de son contact est déjà dramatique, sauf personnalité atypique comme un « asperger », qui refuse le contact, ce qui déroute à ce moment là, la maman.

Depuis plusieurs décennies, les questionnements démarrent dès la naissance, par rapport à la crèche, à la gardienne, à la personne qui s’occupe de l’enfant en dehors du père (quand il y en a un). Toutes les bases sur lesquelles s’édifie la société  ont bougé et bougent de plus en plus, et il est inquiétant de faire des enfants dans un monde où certaines veulent questionner la façon, l’âge, la manière de faire des enfants (faire un enfant après 45 ans in vitro, ou pourquoi pas par GPA), le questionnement sur le sexe de l’enfant qui ne serait pas établi à la naissance (personne ne naîtrait garçon ou fille selon une formule copiée sur Simone de Beauvoir), je passe sur la façon de le coucher (sur le dos, sur le côté, sur le ventre, selon la mode), de le porter, de le nourrir (au sein, au biberon) , de le vêtir (coton bio ou non, langes tissu ou couches, pas de lange), de choisir pour lui sa nourriture (vegan, végè, omnivore, lait sans lactose ou de vache, de brebis, de chèvre, de soja, etc), sans parler de l’âge du pot qui a déjà été débattu depuis des décennies et qui pourrait commencer dès la naissance pour épargner les couches à laver (pour ne pas polluer la planète). Tout est politiquement orienté !  Tout est un casse tête et va faire de cet enfant un cobaye. Cela commence d’ailleurs par le prénom qui peut être quasi n’importe quoi, ne se rattachant à aucun pays, aucune langue, aucune région (aucun saint patron). Franchement si vous avez encore envie d’avoir un enfant dans ces conditions….

Cela pourrait continuer à l’école avec l’écriture inclusive (qui succède à l’apprentissage par la méthode globale) qui remet en cause l’orthographe déjà passablement compliquée, avec les idéaux ultra féministes et LGBT qui empoisonnent l’atmosphère, le religieux  qui est devenu un tabou dans une société laïque où il est de bon ton de se moquer des « superstitions », mais où pourtant on est censé respecter les idées de l’autre.

Beaucoup refuse de réfléchir, et font comme disent les tutos  des influenceuses sur internet – et là, cela peut être dangereux – mais c’est mieux que de demander à sa mère qui forcément avait tort et n’est plus dans le coup.

La plupart des femmes se veulent* plus épanouies en travaillant, et les féministes dures les encouragent à ne pas capituler, mais en même temps, elles accusent la société de ne pas faire assez pour  les sortir du bazar dans lequel elles se sont mises volontairement,  étant donné que des moyens de contraceptions existent depuis les années soixante-dix (mais qu’ils ne sont pas bio) et que ce sera pour le moment, toujours la femme qui a la responsabilité de ses enfants. Comme on avait acheté du diesel pour la voiture, ou installé un chauffage au gaz,  on a fait trois enfants pour toucher plus d’allocs, et ces enfants n’étant  plus éduqués ni surveillés dès que l’âge de la nounou est passé,  font quelquefois ou souvent n’importe quoi dès l’âge dit  « de raison » collés sur les écrans, puis à   l’adolescence  qui commence de plus en plus tôt, à cause des  hormones dans l’eau et la viande, du soja contenus dans la nourriture .

Sans remettre en cause le travail de la femme avec un niveau de salaire inférieur, l’absence d’organisation de pas mal d’entre elles,  l’absence de structures ou des structures trop coûteuses – garde au foyer – le manque de solidarité femme-homme : si les grand mères si décriées n’étaient pas là, la société s’effondrerait, mais tout ça, c’est gratis ! Personne ne les remercie, ni ne les aime plus, à part les petits enfants ; elles n’auront pas une meilleure retraite (le gouvernement a même supprimé la demi part des veuves dans les impôts), et elles se retrouveront   dans un EHPAD où elles ont toutes les chances de se prendre une baffe par un soignant épuisé (voir vidéos).

Chez les incroyants , être une sainte, c’est normal : Le gouvernement n’a pas prévu de rémunération pour la solidarité…. Coluche peut-être y aurait pensé, mais il a gêné et on s’est empressé de le faire disparaître (il faut lire ce qui a été édité et voir le lieu de « l’accident »).

Il faut savoir quelle est la société dans laquelle nous voulons vivre ? Être une superwoman avec des enfants dépressifs, peut-être délinquants, ou faire des concessions sur vos désirs carriéristes : ne comptez pas sur les hommes, en France pays des droits de l’homme,  ils ne changent pas : ils sont déjà à leur maximum. C’est le sens du retour de l’extrême droite, ne vous y tromper pas…

* Certains avaient proposé un salaire de la femme au foyer qui n’est valorisée que lorsqu’elle fait un nombre d’enfants conséquents en touchant les allocs qui augmentent à chaque enfant, mais celles-ci  sont versées (en réalité) pour les enfants, par conséquent le travail de gouvernante, de femme de ménage, de cuisinière, de chauffeur, d’éducatrice, de secrétaire comptable, et aide-soignante, quand ce n’est pas infirmiére  n’est absolument par reconnu. Mais les hyper féministes refusent cette solution parce qu’elle la juge de droite. Est-ce de droite d’aimer élever son enfant en toute liberté, plutôt que de le laisser traîner dans la rue, ou avec des gens dont  cela serait le métier  ? On a tellement dévalorisé le métier de mère, que plus personne n’ose en parler sans passer pour ringarde ; j’ai entendu  sur une radio « en Allemagne c’est mal vu de travailler avant que l’enfant ai passé ces 5 ans, aussi il n’y a pas de structures ».

Quand est-ce que les femmes auront la liberté de le faire ou de ne pas le faire, selon qu’elles sont  suffisamment riches ou pas, seule ou pas ? Est-ce si drôle d’aller travailler chez  au fast-food ou au super marché ?

Celles qui prennent le risque, se retrouvent à l’âge de la retraite avec l’aumône des services publics si les choses ont tourné mal, mais si elles tournent mal c’est souvent à cause de la question pécuniaire durant la vie conjugale.

 

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4 commentaires sur “Quelle est la société dans laquelle nous voulons vivre ?”

  1. Bravo pour votre article, j’espère qu’il sera lu par un grand nombre, il le mérite

  2. Cher François, On confond instruction et éducation. Grosso modo, il n’y a jamais eu autant de femmes et d’ hommes non illettrés, ayant eu accès à l’école au moins jusqu’en 4em, cela ne les rend pas plus pleins de bon sens. Les ingénieurs ne sont pas moins coupables, ils ont plus d’ambition et finalement échouent à regarder vraiment leur progéniture qui quelque fois n’aspire qu’à une vie différente de celles de leurs parents surbookés, et ces parents pensent qu’il seront automatiquement comme eux alors que c’est malheureusement faux ! Il y a une fracture entre les enfants et les parents : ambition des parents versus non ambition des enfants qui sont paumés dans un monde où seul l’argent compte. Le bon sens ne s’apprend pas à l’école, un agriculteur sans trop de diplômes en a bien plus ! Il ne s’agit pas du tiers monde, l’éducation n’a pas suffit : car quelle éducation ? Faire un champion parce que papa n’a pas pu, faire une superwoman parce que maman est frustrée ? Et ne parlons pas des programmes au lycée, qui n’ont pas changé depuis soixante ans : des classiques comme madame Bovary ou la princesse de Cléve, des morceaux choisis chez Rousseau (dans les lycées techniques), qui n’apportent qu’une vision tellement éloignée de celle du monde moderne ! Plus rien n’est en phase avec ces jeunes, pas étonnant qu’ils décrochent. Pour la vie privée, idem, les enfants ne veulent pas parler aux parents et il n’y a plus d’infirmière scolaire ou une pour 800 élèves, et des psy encore moins, car maintenant c’est la santé psychique qui est en cause à cause de la solitude de ces enfants (les parents se séparent, ils s’éloignent les liens sont rompus avec les père ,maman n’est jamais là, etc). Finalement, certaines femmes presque illettrées sont bien plus maternelles. L’éducation intellectuelle ne fait pas tout, il y a un sens de l’éthique, un humanisme oublié.

  3. Bonjour Emma
    Qu’il est réconfortant de lire une analyse si parlante. Ma liberté c’est le droit de choisir, j’ai préféré la maison au travail , sans regrets , je recommencerai, à la retraite je me la coule douce et mes enfants vivent leur vie. C’est le but, je m’occupe de mon deuxième mari qui prend soin de moi, pour la suite le ciel nous aidera. Cette vie m’a permis de découvrir l’astrologie qui m’accompagne tous les jours. Je vous remercie de votre
    excellent travail. Bien à vous Nona

  4. Vous avez hélas mille fois raison…
    Que faire ?
    Pour moi, un seul mot d’ordre : éducation… éducation… et encore éducation . J’en suis même à penser que cela devrait commencer par le fœtus : musique, massages, mouvements, ostéopathie prénatale, etc…
    Bien à vous.

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