Les apports du triangle Sacré

Albrecht Dürer, la géomètrie sacréeLa géométrie sacrée se construit sur ce triangle aux propriétés « magiques », et pendant plus de cinq millénaires le nombre d’Or et, le triangle sacré vont lier leur sort pour produire les images et les objets du Sacré. 

Il n’est pas étonnant que le cercle qui est l’image de la perfection, soit en rapport avec lui.

Dans les aspects astrologiques de carré (3 fois 3) de trigone (4 fois 3), de sextil (2 fois 3),  nous retrouvons ces mêmes proportions, jusqu’à l’opposition qui est la bisectrice du triangle.

Le Solstice de Louxor (apparition du Soleil sur un point une fois par an) révèle au Egyptiens le triangle sacré : sa bissectrice dorée porte le nombre d’Or (1, 618…). Le triangle sacré  porte plusieurs noms : triangle 3 – 4 – 5, triangle égyptien, « celui qui sert à tracer les angles droits ».

 Le Triangle Sacré révélait deux notions essentielles, soit un quadrillage qui permet de mesurer les formes, et à travers la valeur des nombres de les traduire dans le concret par des édifices, des sculptures… En résumé, ce triangle rectangle 3-4-5 compte trois bissectrices qui sont les diagonales d’un simple, d’un double et d’un triple carré et son cercle inscrit a pour rayon 1.  

La Grèce Antique prend le relais. De nombreux mathématiciens grecs sont allés en Égypte étudier les mathématiques.

Pythagore (-580, -497) y fait ses classes, au sixième siècle avant notre ère, et bien plus tard Euclide (-325,-265) y enseigne les mathématiques, sous Ptolémée Ier. La ville où ce père fondateur des mathématiques modernes finit ses jours n’est autre qu’Alexandrie, lieu de fusion entre les civilisations. Euclide est officiellement le premier à évoquer la proportion dorée dans son célèbre Les apports du triangle Sacré : de l'Egypte à la Grèce ouvrage  » les Éléments ».
En fait au fil des siècles, les Grecs formalisent par l’arithmétique ce que les Égyptiens pratiquaient avant eux avec leur Géométrie… Une des grandes ambitions de la science est de mesurer les choses. (lire aussi Albrecht Dürer, la géomètrie sacrée)

*Le nombre d’or est l’unique rapport a/b entre deux longueurs a et b, équivalant à 1,618…

article rédigé grâce au site www.jacquier.org

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