Théorie dynamique de la conscience

Il ne s’agit ici que d’un résumé d’un texte  de Christine Hardy* extrait de son livre « la prédiction de Jung: la métamorphose de la Terre ». Cet ouvrage nous connecte avec les nouvelles découvertes, comme une interface entre les vieux écrits de Jung, et la modernité. Cette approche nous aide à comprendre des phénoménes que les astrologues observent dans la communication avec leurs participants, amis, étudiants, consultants.

« En Méditant l’œuvre de Karl Gustav Jung, Christine Hardy découvre une prédiction cachée : au début du XXIe siècle se déclencherait un saut prodigieux dans la conscience collective, tant mental que spirituel et même physique. Ceci culminant dans une véritable métamorphose de la terre, l’homme et la terre harmonisés et enfin réconciliés. »  On en rêve…

Christine Hardy précise au premier chapitre des notions importantes, avant d’aller plus loin dans sa théorie personnelle des champs sémantiques.

« Dans la théorie des champs sémantiques toute matière et tout système, jardin ou musée, (mais aussi objet) est une constellation de sens (un objet peut faire l’objet d’un grand discours dans un dictionnaire, mais un ticket de cinéma personnel peut aussi nous rappeler le film, le scenario, les acteurs, la personne avec laquelle nous sommes allés, etc).

Ainsi nous baignons dans un gigantesque champs de conscience planétaire en création permanente, au sein duquel l’humanité et la terre co-évoluent. (Nous sommes co-créateurs).

Nous sommes actuellement à un seuil  où l’humanité entière va passer à un autre rythme, un autre plan de conscience : nous avons enclenché le processus de métamorphose ! »

« On voit qu’il existe une loi des principes qui ordonnent, des principes communs aux plans de la psyché, esprit, matière et, qu’il y a une dualité fondamentale de la psyché au-delà du conscient et, de l’inconscient : féminin et masculin, anima et animus ».

On parle de la notion de processus d’individuation, c. a. d. de l’effort que l’individu va faire par un travail intérieur, pour parvenir à être vraiment lui-même, un être authentique dépouillé de tous les masques que la société, l’éducation, son milieu, lui a imposé.

« Ce processus d’individuation est l’harmonisation des contraires dans un processus de maturation, d’où les symboles philosophiques de la pensée. Cela consiste à déplacer l’ego de sa prérogative de centre, croyant qu’il est la seule réalité, pour aller vers l’être intérieur, le Soi, « sujet » de l’inconscient personnel s’ouvrant sur l’inconscient collectif, donnant sa dimension au Sens  (« L’homme à la découverte de son âme » Jung).

Le moi utilise sensation-intuition-pensée-sentiment, mais quand l’inconscient est intégré, c’est le Soi (notre totalité psychique) qui est au centre dans un vide entouré par l’inconscient collectif et l’inconscient personnel (comme entre deux foyers d’une ellipse ), cela favorise deux centres : le moi, sujet tourné vers l’extérieur, le Soi, sujet tourné vers le centre, qui s’efface vers l’inconscient collectif.

La conscience est une énergie de type inconnue, que Christine Hardy appelle énergie sémantique. La conscience n’est ni électromagnétique, ni quantique, non contrainte par l’espace et le temps. La dimension sémantique est une dimension de contact d’esprit à esprit, sur la base d’affinités et de similitudes partielles dans les idées, affects, valeurs.

Les Soi ne cessent jamais d’apprendre, parce que les consciences ont choisi d’être ouvertes sur la dimension sémantique ou d’être dans la dimension sémantique ouverte sur la dimension terrestre, toutes  les consciences œuvrant dans le même domaine avec des intentions et visions du monde similaires et se trouvant en contact avec la dimension sémantique.

Voici la  théorie dynamique de la conscience, chez Christine Hardy qui analyse Jung en le mettant en relation avec Pauli, prix Nobel de physique :

Les « moi » individuels  sont enracinés dans une dimension psychique inconsciente et collective : émotions, chaos, inspiration, sillon tracé, monstre, brouillard, dans la réalité profonde de l’univers animé.

La théorie de Jung dit que « tout est âme, lié, et à un sens » formant « la conscience du monde » – Unus Mundus – entre  consciences animales, événements, ou synchronicités.

Toute personne peut en comprendre une autre en passant par l’inconscient collectif puisqu’elles sont liées, donc construire un tissu de relations, un réseau de communication inconscient, permettant un échange.

L’inconscient collectif est peuplé de « constellations psychiques » : les archétypes (mythes mis en conscience par l’art) sont dotés d’une énergie psychique qui oriente des transformations lors de la quête de sens, facilitant le processus d’individuation.

Chez Jung, dans la conscience le sujet est le moi, et c’est l’inconscient  qui a pour sujet le Soi,  formant le sujet global (ou autres définitions : esprit, ange solaire, monade chez Leibnitz, atman chez les indous).

La réalisation de l’être est la réunion du conscient et de l’inconscient. On peut dire que le Soi vise à la réalisation de l’individu sur le chemin de l’individuation.

Le Soi a une vision globale du monde rassemblant toutes les expériences passées, dans une trame personnelle, vivante, que Hardy appelle son champ sémantique (sémantique : lié à la signification, ou ce qui donne ou fait sens). Il exprime une vision enracinée de l’être intérieur et, sa quête d’équilibre harmonique. Le Soi fait preuve d’une autonomie par rapport au moi.

Le Moi est accaparé par l’adaptation à la réalité extérieure (travail, vie affective), il est le sujet du conscient et, le subconscient est le lieu où se situe les tendances instinctuelles des affects (libido).

L’inconscient est organisé par le Soi et, travaille grâce à l’inconscient collectif, qui est une conscience globale et, contient les mémoires.

Il est important de faire remarquer que le fait que des images archétypales d’évolution existent dans l’inconscient collectif, n’empêche pas que le futur soit indéterminé : pourquoi ? Les actions volontaires, la créativité, laisse une marge de hasard.

Le Soi est un guide vers la prise de conscience totale, l’intégration des deux phases masculine et féminine de la psyché pour avoir des capacités supra conscientes (états de conscience élargie, précognition du futur, influence sur la matière : le « psi projectif » posé par la physique quantique qui mentionne que l’observation modifie l’objet observé qui est formé de particules dans le monde physique.

La fonction transcendante est mise en œuvre par un Soi attracteur ou guide, un mentor. Le Soi est protecteur, inspirateur de défis et, montre que le Soi connait le futur chemin d’évolution…

Les archétypes changent, bougent et, suivent l’esprit du temps  (exemple de Starwars et de la notion de « côté obscur de la force » qui remplace le mythe du démon). Les mythes sont négativés par de nouvelles cultures colonisatrices (comme l’hindouisme dans les années 70) que certains intègrent, il existe aussi les créatifs culturels (romanciers comme Orwell).

Une constellation sémantique collective c. a. d la trame conceptuelle d’une science, précède la conception des expérimentations. Celui qui fait muter cette trame conceptuelle, le fait bien avant d’inventer une machine ou d’élaborer une théorie (film the blob, qui fut imaginé avant qu’une scientifique ne découvre récemment une cellule capable de se reproduire à l’infini), car le concept est premier (on peut dire que l’essence précède l’existence).

Nos intelligences se constituent à travers les paradigmes de l’époque qui sont similaires aux mythes, ainsi la physique a bouleversé nos notions de communication en introduisant le concept d’échanges d’informations grandes distances.

La dimension sémantique ressemble à un vaste réseau complexe contenant une multiplicité de constellations de sens, les constellations sémantiques collectives provenant de toutes les facettes de l’intelligence collective.

Pour tous, la conscience spirituelle, celle qui relie l’inconscient collectif à notre Soi est la dimension sémantique. »

bio : Docteur en psycho-ethnologie et cogniticienne, auteur de 17 ouvrages sur la conscience, Christine Hardy a élaboré en 1989 la théorie des champs sémantiques, qu’elle présente dans les congrès internationaux. Ex-chercheur à Princeton, elle a a présidé une dizaine d’années, l’association de recherche interface psy. Elle introduit une conversation entre Wolfang Pauli prix Nobel de Physique (recherches en physique quantique) en 1945 et Jung. voici une rapide description wikipedia de celle-ci : »

La mécanique quantique est la branche de la physique qui a pour objet d’étudier et de décrire les phénomènes fondamentaux à l’œuvre dans les systèmes physiques, plus particulièrement à l’échelle atomique et subatomique.

Elle fut développée au début du XXe siècle par une dizaine de physiciens européens, afin de résoudre différents problèmes que la physique classique échouait à expliquer, comme le rayonnement du corps noir, l’effet photo-électrique, ou l’existence des raies spectrales.

Au cours de ce développement, la mécanique quantique se révéla être très féconde en résultats et en applications diverses. Elle permit notamment d’élucider le mystère de la structure de l’atome, et plus globalement elle s’avéra être le cadre général de description du comportement des particules élémentaires, jusqu’à constituer le socle de la physique moderne.

L’expression physique quantique désigne quant à elle un corpus théorique un peu plus étendu, qui s’appuie sur la mécanique quantique pour décrire des phénomènes particuliers, notamment les interactions fondamentales.

La mécanique quantique comporte de profondes difficultés conceptuelles. Parmi ces concepts, on peut citer la dualité onde corpuscule, la superposition quantique, l’intrication quantique ou encore la non-localité.

 

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