Complexe et tendance latente

 Tendances latentes en astrologie  Un astrologue bien formé, n’est pas un psychiatre, les psychiatres voient à priori arriver des gens qui sont malades psychiquement parce qu’ils ont subit des traumatismes (même si de plus en plus de gens consultent pour un mal être) tandis que les astrologues essaient de voir avec leur consultant ce qui pourrait ressortir d’une analyse de leurs planètes pour les faire avancer sur le chemin de la connaissance de soi afin de mieux se comprendre et d’agir plus efficacement, ou de moins souffrir de certaines dualités qui finissent par devenir gênantes.

 Un thème représente un moment dans un jour d’une année,  le thème d’un individu né à un moment donné, le thème de l’accouchement de la mère (comment elle, elle l’a vécu).  Il y a eu des milliers de thèmes identiques ce jour-là dans le monde, moins dans la ville et encore moins dans la clinique. La différence entre les individus, c’est le milieu, les parents, l’histoire familiale, l’histoire du lieu, la religion et la nationalité. Ce que ces personnes feront de leur thème ne dépend pas que des aspects mais de leur évolution, de ses choix de ses combats, de ses rencontres, de sa chance, de son courage.

Comme dit le psychiatre Boris Cyrulnick, et on a envie de le croire : « le determinisme n’est pas une fatalité ».

Dane Rudhyar distingue seulement des tendances latentes. Il pense que porter un jugement définitif sur un thème en cristallisant les aspects en complexes, qui seraient définis dès la naissance, n’est pas une bonne approche.

Dane Rudhyar dans son livre Approche Astrologique des complexes psychologiques, nous dit : « En d’autres termes, lorsqu’un psychologue parle d’un certain type de complexe-père, il pense à un ensemble de caractéristiques psychologiques bien définies que l’on retrouve dans tous les complexes-père du même type; mais, ce faisant, il exclut automatiquement tous les traits «secondaires» qui n’entrent pas dans sa définition.

Par contre, quand un astrologue parle de Saturne, il fait référence à un principe actif ou à une qualité « d’être » ; l’activité saturnienne est présente en toute chose. Chaque thème intègre toutes les planètes, tous les signes, toutes les maisons. Tout est dans tout.

Cela veut dire que lorsque l’on parle d’un complexe­ père, en astrologie, on  ne  peut  pas le ranger dans la «catégorie saturnienne», en ignorant tout le reste, ce que fait précisément et à dessein le psychologue scientifique.

L’astrologue  voit, ou, devrait voir dans le thème une représentation symbolique de la totalité d’un individu qui est à la fois bien portant et malade, fort et faible, etc ; tandis que le psychiatre ne voit qu’une maladie qu’il s’efforce de guérir – maladie qui est pour lui un ensemble de phénomènes spécifiques et, d’une certaine manière, une entité.

Un thème est un potentiel, l’homme  est un être en devenir.

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