Je cite un extrait du roman : L’année des jumeaux, de Jean-Philippe Chatrier, paru en 2004.
« La physique fonctionne sur deux systèmes d’observations, la mécanique quantique infiniment petit (photons) et la relativité, l’infiniment grand (univers, gravitation, espace temps, trous noirs).
On distingue plusieurs forces : la gravité dans l’infiniment grand, les forces nucléaires fortes et faibles, la force électromagnétique dans l’infiniment petit. Les énergies sous toutes leurs formes sont présentes dans l’univers. Tout y est soumis : un grain de sable, un atome, un être humain, un brin d’herbe, les planètes.
On parle d’interdépendance, qui est le principe selon lequel la totalité des êtres seraient reliées entre eux. Au départ c’est une théorie bouddhiste mais elle a été reprise par bon nombre de scientifiques…
En focalisant un rayon laser sur un cristal non linéaire… on a réussi à scinder un faisceau laser en deux rayons parfaitement distincts. (Un faisceau laser est constitué d’une multitude de photons infiniment plus petits que les atomes.. on pourrait parler de grains de lumières.
Après quoi, on les a dirigé au moyen d’une fibre optique vers deux laboratoires différents).
On s’est aperçu que chaque photon contenu dans un de ces deux faisceaux avait, disons un jumeau, dans l’autre faisceau… Ces photons jumeaux ne sont pas des jumeaux mais un seul et même photon, un seul et même objet physique… A la suite de cette expérience, le même photon s’est retrouvé dans deux endroits différents.…Le plus bizarre c’est que toute action sur un photon se répercute sur l’autre, même à distance . Ce qui prouve bien qu’on a affaire une seule et même particule. C’est ce qu’on appelle l’intrication quantique.«
Ces idées font leur chemin et devraient changer notre manière de voir la vie comme un espace-temps egocentré où l’on met ce que l’on aime et d’où l’on chasse ce qui nous dérange, car en fait ce dérangement est peut-être la source de notre relation à autre chose, que nous ne connaissons pas encore et qui peut être intéressant.
Cependant, la solution du problème de la mesure et du passage quantique/classique n’est toujours pas complète, aussi les sceptiques peuvent encore continuer à douter de… tout. Il y a bien quelqu’un qui a dit : »ce que vous faites au plus petit d’entre nous, vous le faites à l’univers »