Vœux pour 2023 : savoir dire non !

Je vous  envoie un message de Bonne année 2023, une année 7  porte-bonheur.

Le ciel de ce  premier jour de l’année est-il un indicateur ?

On sait qu’affectivement, intellectuellement, ce jour est pour la plupart des gens un repère . C’est le moment de prendre des décisions sérieuses, de bonnes résolutions. On veut repartir d’un nouveau pied et, quelques fois, on s’y tient.

Nous n’avons pas appris à dire non, bien au contraire. Un enfant qui a des velléités de révolte se voit contraint de se plier, d’ apprendre, de travailler,  peut-être de manger des choses qui ne lui plaisent pas, et vit  des tourments  plus ou moins souple et facile durant la période de son éducation, notamment les premières années de sa vie. Pour notre bien, nous sommes soumis à l’autorité depuis notre naissance, mais une source en nous, veut   que nos désirs et  droits  intimes soient reconnus, pour que finalement adultes nous puissions dire  : « ceci pour moi  n’est pas normal, c’est une erreur, je ne céderais pas devant vos exigences, votre autorité, vos injonctions, car j’ai mes valeurs personnelles « .

La période actuelle nous demande de penser avant tout à nous  soigner intérieurement, en sortant de ces mouvements de masse  ou en mettant un terme à des affaires privées qui nous épuisent. Il ne s’agit pas de gémir sur notre sort, qui peut être encore enviable pour beaucoup, mais de s’opposer à ceux qui veulent nous contraindre par tous les moyens à adhérer à leurs vues, d’une façon plus ou moins discutable.

Savoir dire non, c’est aussi, quelquefois et même souvent, se taire mais agir.

Chiron, le guerrier blessé, en Bélier ,  nous aidera à le faire : « je veux être ma propre autorité, ma source de sécurité ». En même temps, je dois pardonner et ne pas culpabiliser, ni culpabiliser les autres, pour être moi, mais je n’oublie pas parce que sinon cela va recommencer. Le pardon ne demande pas d’oublier, mais de cicatriser, de tirer  un trait.

L’intolérance a  continué à sévir durant cette année 2022 : autrefois cachée par un statu-quo de bien-pensance, le différent a du mal à survivre  dans la vie sociale.

C’est   le bouc émissaire idéal qui supporte la colère de ceux qui sont mal dans leur peau, manipulés par des diseurs de haine.

Autrefois, cela signifiait que dès qu’on abordait la question de la différence, on la couvrait d’un voile pudique en disant « qu’il n’était pas convenable, de parler de ces choses-là » :   en partant des  questions de sexe  pour aller jusqu’à  à la question de génocide : Éros et Thanatos – les deux piliers de la destinée du vivant.

Édictant des consignes strictes, selon qui est au pouvoir, les sociétés ont dissimulé durant des siècles leurs différences, car comme chacun devrait le savoir, il n’y a jamais eu de normalité, et même s’il est commode et nécessaire de réguler les populations par des généralités dans des codex *: il n’existe que des multitudes de généralités, donc des micros sociétés dans la Société : ce qui s’appelle des communautés et, elles sont toujours présentes (Bretons, Savoyards, gens des Cévennes, de Vendée, tous différents des Méditerranéens), parce qu’on vit sur nos acquis,  tous nés de mouvements de civilisations en souffrance, qui ont franchis des barrages.

Cette hypocrisie du « tout doit toujours être  pareil, car nous sommes tous pareils »,  fait fleurir et croître les servitudes, les turpitudes,  les déviances, les mensonges, les agressions, les guerres qui sont le moyen d’hommes avides de spéculations,  parlant de justice  en érigeant des murs ! Certes, si l’homme était  libéré des contraintes de l’intolérance, il ne deviendrait pas pour autant  parfait : nous expérimenterons nos propres erreurs sinon celles des autres.

Nous ne naissons pas tous libres et égaux, c’est un vœux pieux : celui qui est tordu ne se redresse pas, car le ver est dans le fruit depuis trop longtemps et le sincère se fait avoir par le malin, le sauveur par le bourreau, le faible par le fort,  , mais voir le vice dans nos différences, c’est méconnaître la capacité à vivre mieux  en étant différents,  même si soumis aux mêmes besoins vitaux.

L’humain actuel est un récepteur qui n’en peut plus de tant de sollicitations à croire, à faire et à défaire tout et son contraire, dans une exagération croissante, même et surtout s’il y met de la bonne volonté, car celui qui s’en fiche continue à faire ce qui lui plaît.

Qu’on cesse de tout  juger, peser,  au nom des statistiques, en laissant des influenceurs malsains dire n’importe quoi sur les réseaux sociaux, grâce à des gens surpuissants et, des pseudos-intellos qui veulent  nous faire « avaler des couleuvres » au nom d’idéaux obsolètes, dépassés.

Ce premier jour , n’est ni l’entrée du Soleil, ni la nouvelle Lune, mais la Lune est en Taureau en exaltation , en conjonction notamment avec le nœud nord,  faisant des trigones avec le Soleil en Capricorne, une ambiance très terre à terre où se situe un amas de planètes PlutonVénus – Mercure rétrograde . Il s’agit de la destinée de nos valeurs, de notre argent, de notre bien être qui se joue très sérieusement dans le signe du Capricorne, qui est le signe des limites et des restrictions, la maison  X , étant le lieu de l’ambition par excellence.

Le Soleil en quinconce – ici hésitation intérieure entre la prise parole  et la prise de responsabilités  « je voudrais bien mais j’hésite à cause, à cause… » – avec Mars en Gémeaux ferme un petit bol/hémisphère  de planètes situées à l’ouest du zodiaque à 0h à Paris ; ceci implique un désir de rencontre avec les autres, notamment avec Chiron et Jupiter, en secteur VII.

Jupiter  arrivé en Bélier  pousse à  l’action et, à la réaction  avec Chiron à 12°, une  action  guerrière qui passe   par la quête d’identité – Bélier/maison I/ le je – et qui  dans un thème  montre où nous sommes touchés,  résonnant avec notre Chiron natal qui dit où nous sommes fragiles,  ce qui permet potentiellement un dépassement de soi par des efforts avec nos moyens,  afin de tirer partie des situations déplaisantes, l’éveil se faisant en tenant compte de notre réalité.

Aussi depuis l’entrée  de Chiron dans le signe Bélier, en février 2019, les  habitants de différentes partie du monde veulent retrouver leur identité , et ce sont surtout les femmes qui agissent … enfin !

Jupiter agit en catalyseur, on peut le constater avec le recul, avec la conjonction Jupiter-Soleil-Neptune en Poissons, du 24 février 2022 qui a déclenché une guerre maquillée en « opération », qui  voit la réaction courageuse  d’un peuple qui veut son identité.

En Capricorne, Vénus  en conjonction avec Mercure et Pluton, est  une option assez passionnée, aussi : avec Mercure on va  mettre les choses au clair  au point de vue amoureux et financier, puisque Vénus est maîtresse de la Lune, d’Uranus et du nœud nord en Taureau qui veut un changement concret.

La rétrogradation de Mars – jusqu’à mi janvier – peut limiter les résultats immédiats. La Lune noire va quitter le signe du Cancer  portant à l’exacerbation du sentiment de famille et de patrie, pour entrer en Lion, ce qui amplifiera le besoin de reconnaissance et de pouvoir dont a besoin l’égo.

 

 

*Napoléon 1er, le corse,  édicta un code civil dont il ne suivit pas lui-même, les principes  pour beaucoup devenu obsolètes ,  mais qui continuent à régir nos droits ou plutôt nos manques de droits, et notamment ceux des femmes : « En instituant l’incapacité juridique de la femme mariée, le code civil publié en 1804 consacre l’infériorité de la femme face à l’homme car au nom de la famille et de sa stabilité, les femmes sont soumises à l’autorité du mari. Le mariage garantit le bon fonctionnement de la famille patriarcale. » Ce qui a aboutit à une méfiance envers le mariage dont nous voyons actuellement les conséquences pour les femmes abandonnées, qui n’ont aucun recours,  mais aussi la violence dans les couples constitués, au nom de cet état d’esprit inscrit dans l’homme, depuis des générations.

.**On voit sur le thème de l’incendie de Notre – Dame comme une synchronicité avec le Soleil fin Bélier – dont le maître est Mars sesqui carré à Pluton –  entrant en conjonction avec Uranus  arrivé en Taureau , tous les deux carrés avec l’axe nodal dans les signes de l’axe Cancer Capricorne dit « de la sécurité dans la société et la famille », et carrés avec  Saturne conjoint Pluton, et même un Jupiter « protecteur » carré Neptune: la foi et l’eau

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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5 commentaires sur “Vœux pour 2023 : savoir dire non !”

  1. Merci, de votre témoignage, « Om Shanti » est le Mantra de la Paix. On invoque la Paix pour soi, pour les autres, pour le monde entier. C’est ce que les gens ordinaires pour ne pas dire normaux veulent : la paix en attendant, la sérénité. 🙂

  2. Merci pour ce beau post et belle année à vous Emma.
    A continuer de vous lire avec toujours autant d’intérêt 🙂
    Anne

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