La théorie du baquet au secours de l’humanité

 Il n’étonnera personne d’apprendre que nos vies sont régulées par des systèmes froids qui ont remplacé les livres saints qui nous servaient de guides, parce que la simple humanité n’a jamais suffit à l’homme depuis qu’il a accédé à l’évolution qui, dès qu’il est sorti de ses forêts primaires les a détruit consciencieusement, pour en faire des produits.

Il lui faut donc réinventer des théories basiques pour expliquer cyniquement comment réguler nos vies, théories qui sont tellement simples qu’on se dit qu’il vaudrait mieux interroger toute personne pourvue de bon sens. 

Et comme disait Montaigne : « le bon sens est la chose du monde la moins partagée ! »  « Le développement durable » est une nouvelle conception de l’intérêt public appliquée à la croissance économique, reconsidérée à l’échelle mondiale, afin de prendre en compte les aspects environnementaux et,  sociaux d’une planète globalisée.

La « théorie du baquet »  pour expliquer le développement durable, montre métaphoriquement que dans les systèmes complexes, quand on considère les sous-ensembles vitaux du système (comme les organes vitaux d’un organisme), ils sont tous importants. Il ne sert à rien d’avoir un niveau d’excellence sur l’un des piliers (ou éléments de soutenabilité) l’économie, si un autre élément comme le social ou l’environnement est dégradé, car le niveau de performance ou de qualité de l’ensemble est contrôlé par la « planche la plus faible du baquet ». Quelqu’un d’important disait déjà qu’il est inutile de construire sa maison sur du sable, mais ça fait 2.000 ans,  en l’oubliant, on a oublié que c’est plus que de la culture.

Je dirais moi, qu’ il s’agit de s’ouvrir vers une conscience collective de tous les êtres dans le respect de chacun. 

Il ne viendrait à l’idée de personne de contester le fait que tout s’accélère : un retour en arrière est la tentation de ceux qui résistent en croyant qu’ils vont tout perdre, tandis que les autres aspirent au changement, uniquement pour survivre, il n’empêche qu’il faut prendre tout le monde en compte.

 

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