Jack London : un gémeaux inspiré par Neptune et Uranus

Jack London l’auteur de « Croc Blanc » que tout le monde a lu durant son enfance, (ou vu au cinéma),   a fait son entrée dans la Pléiade. Sans manquer de souligner « l’esprit de liberté qui n’a cessé d’être le sien », Philippe Jaworski, qui a supervisé l’ édition , fait cette remarque à propos de Jack London :

« On a souvent souligné ses contradictions et ses ambiguïtés. Ce sont celles d’un homme qui n’a jamais voulu, su ou pu choisir entre ses appétits contraires, ses révoltes et ses ambitions ». Jack London disait lui-même : « j’aime mieux être un météore superbe qu’une planète endormie ».

C’est bien la définition d’une personne des Gémeaux  marquée par la planète Uranus , qui symbolise la foudre !

Quand il s’agit de quelqu’un de reconnu,  la personnalité d’un individu est marquée par des indices qui ne trompent pas. Les planètes lentes sont les marqueurs d’une époque, et en se mettant en aspect avec les planètes personnelles, elles  conduisent vers une personnalité caractéristique. On constate ensuite  qu’il existe soit des aspects aux nœuds karmiques, soit des aspects aux régents karmiques  qui en disent plus sur la destinée originale, que les aspects des planètes rapides, qui donnent seulement des traits de caractères .

En quoi l’écrivain si original,  Jack London, Soleil-Capricorne,  ascendant Gémeaux,  fut-il  un Uranien… et un Neptunien

Jack London, auteur prolifique du début du XXe est né  le 12 janvier 1876 à San Francisco, à 14 h TU 22 h 09. C’était le fils d’un astrologue irlandais William Chaney et de la spiritualiste Flora Wellman.  Quand Chaney disparut de sa vie, Flora épousa John London, un travailleur migrant veuf, avec deux petites filles.

Quand Jack London eut dix ans, la famille partit en Californie, où il  développa l’amour des livres et de la mer. Après une année de collège qu’il abandonna, il commença sa vie comme un vagabond autodidacte : besoin de liberté, courage,  et inconscience d’Uranus et de Neptune. Il se joignit à la ruée vers l’or, vécut dans les taudis de Londres, travailla sur des bateaux à voile, et sublima ses aventures en les réécrivant.

En regardant son thème, on cherche les indices d’un homme actif, courageux comme un Capricorne ,  plein d’imagination, inventif et créateur comme un neptunien  mais téméraire, et tête brûlée , un uranien !

Avec Jack London, on voit bien que savoir quel est le Soleil, et même l’ ascendant est insuffisant, d’autres facteurs entrent en jeu.

Il faut noter le Soleil en Capricorne quinconce Uranus en Lion , impliquant une tension intérieure entre un idéal type Capricorne de réussite sociale,   et le désir de liberté d’un Uranus  placé en Lion, le non ego dans le signe de l’ego ; le Soleil Capricorne en MVIII  trigone Pluton en Taureau en MXIIsextil Soleil-Capricorne en MVIII/IX/, lieux de terre théoriquement concrets, qui l’ont poussé à travailler plus que de raison, mais avec un axe Taureau-Scorpion intercepté en MVI/XII, indiquant qu’il n’en était pas vraiment conscient.

La planète Mars régente karmique du nœud nord, se situe  en Poissons  lui donnant une qualité neptunienne romanesque, mais une fragilité, avec une habitude de pousser son tempérament pour arriver à être à la hauteur de son nœud nord en Bélier , de son Soleil en Capricorne.

Son besoin d’air nous pousse à chercher les indices qui vont vers une identification Verseau, avec la lune en domicile de maison, mais en signe du Lion conjointe à Uranus retro en MIV, indiquant déjà un foyer  un peu original (parents  intellectuels tournés vers la spiritualité  un astrologue irlandais William Chaney et  la spiritualiste Flora Wellman).

Mercure, Vénus, Saturne  en Verseau sont opposées à Uranus retro au FC, Uranus maître du MC  donnant de l’importance à la maison MIV et  MX, axe de la famille,  de la sécurité.

Il était original, inattendu, inventif, souvent  marginal. Le  maitre de son ascendant Gémeaux  Mercure en Verseau, fait le mental, l’intellectuel, le mouvant, l’air  teinté d’originalité, en compagnie de deux autres planètes Vénus – régente karmique nœud sud – et Saturne au MC). Mercure  carré Neptune  fut la source de son imaginaire le menant à l’écriture, qui devait lui apporter une échappatoire pour supporter  les situations déplaisantes imposées par la vie,  son manque de réalisme. Le fait que Mercure, se situe en maison IX, indique l’intérêt pour l’ailleurs, la maison IX étant la maison analogique au signe du Sagittaire, on comprend que Jack London ait été un autodidacte – ce qui est bien  Gémeaux –   un auteur en tant que Sagittaire, car nous sommes dans l’axe de la communication. Sa force de travail provient de Jupiter en maison VI en Scorpion, trigone à Mars, régent karmique en conjonction avec le nœud nord, .

La planète Uranus retro en Lion est  cependant carrée à Jupiter en Scorpion et à Pluton en Taureau, le tout étant  dans la croix des signes fixes, ce qui inscrit une fixité  paradoxale qu’on pourrait qualifier de stabilité dans les excès , touchant la vitalité et les valeurs personnelles. 

Sa vie sentimentale fut celle d’un Verseau : en 1900, il épousa Beddie Madden, une enseignante de mathématique et d’anglais, avec qui il eut deux filles. Le mariage ne dura que quatre ans et le jour d’après son divorce, il épousa Charmian  Kittredge (attitude typique d’un Verseau : la précipitation et le désenchantement tout aussi rapide).

Pluton et Neptune en XII  indiquent  le mysticisme de sa mère , parents astrologues-spiritualistes,    et peut-être son doute : Neptune est quinconce lune/Uranus.

Pluton en Taureau opposé à Jupiter et carré à Uranus  (maître de Jupiter) , carré à Saturne dans l’axe des valeurs lui a permis de vivre de son œuvre  prolifique, mais comme Neptune et Pluton se situent dans l’axe du service et ennuis de santé,  sa vie fut une lutte contre la pauvreté, alors qu’ il gagna des fortunes .

L’opposition Lune-Vénus indique une difficulté avec l’émotionnel, une sensibilité exacerbée, un besoin de solitude, Vénus étant maitresse des planètes en MXII. 

Les Gémeaux, signe mutable donne une grande nervosité  et, Uranus est  une planète qui peut conduire à la paranoïa, car elle a une influence  sur le système nerveux. L’opposition Mercure-Lune peut signifier quelqu’un qui parle beaucoup mais dit peu sur lui même, donc qui ne s’ouvre pas aux autres, et gardent ses blessures (Pluton rétrograde en maison XII intercepté).

Sur le  plan pratique, ces aspects  lui causèrent des maladies d’origine psychosomatique, ces écarts incluant l’alcoolisme, une nourriture faite de sandwichs  à la viande crue ou au  poisson cru à une époque où  pouvaient se poser  des questions sur l’hygiène,  et surtout une vie décousue qui l’avait épuisé.

Il  faut noter le yod (une configuration  karmique en triangle aigu)  formé par   le sextil Mars-Soleil,  l’activité, et  deux quinconces à Uranus : Uranus/Mars et Uranus/Soleil.

Un yod indique toujours des moments karmiques au moment des transits sur les trois planètes,  des attitudes  intérieures ancrées, d’où des difficultés à résoudre avec le symbole de la planète qui se situe au sommet – Uranus–  qu’on résout ou pas s’il y a  un point d’impact sur le sextil,   de la médiatrice du triangle  qui aboutit ici au milieu du ciel où se situe Vénus à 19° en parfaite opposition à Uranus 19° dans l’axe familial MIV/X !  Or, la fatalité  s’exerça souvent sur lui : par exemple ,  il fit construire une belle maison qui prit feu à la fin du chantier,cette fatalité venait probablement des mauvais aspects de Jupiter opposé  Pluton carré à Vénus-Saturne, carré  Uranus, part de chance carrée à l’axe nodal Bélier-Balance, sesquicarré Uranus, Mars sesquicarré Uranus,

Le 22 novembre 1916, on le trouva dans le coma ayant absorbé une dose mortelle de morphine, on ne sut dire si c’était un suicide, et il mourut à 7 h 45 en Californie à quarante et un an , Uranus revenant doucement en opposition à elle-même, transitant  son Mercure.