Il est clair que le désintérêt de nos compatriotes pour la politique va finir par vous coûter cher, à vous, femmes des années post soixante-dix !
Les protections dont nous disposions du fait des anciennes lois vont disparaitre pour être remplacées par des dispositions qui à priori, favoriseraient les hommes.
La société se fracture de plus en plus, c’est la lutte pour la survie et le chacun pour soi. On joue perso avec Uranus en Taureau : les femmes se déchirent aussi entre elles, celles qui sont féministes méprisent les mères de famille, parce qu’elles ne sont pas indépendantes, et les mères de familles quittent leur conjoint poussées par la mouvance individualiste.
Prenez les dernières innovations sur les trimestres octroyés aux mamans pour avoir mis un ou des enfants au monde, en reconnaissance de leur effort pour repeupler le pays ! Une décision du gouvernement dit qu’il va falloir choisir entre la mère et le père ? Non, entre le parent 1 et le parent 2 .
Quoi ! Le sexe fort aurait aussi besoin de notre aide ? Est-ce que les « nouveaux pères » qui ne sont encore pas si nombreux , veulent être reconnus parce qu’ils ont donné le biberon, changé les couches ?
Je ne crois pas : ce qui est en jeu ce sont les couples LGTB qui sont parent 1 et parent 2 : donc pour un pourcentage infime de la population , on aménage toute la loi au lieu de faire une exception , ce qui aurait pu se faire simplement. Tout en ayant l’impression de donner l’égalité homme-femme, en fait, on déshabille Jeanne pour habiller Jean ! Dans ces conditions, la paupérisation des mères qui ont des carrières hachées, ou pas de carrière du tout, est programmée.
Certaines d’entre vous qui ne se sont jamais mariées officiellement s’entend, ne savent pas que la pension de réversion, lorsqu’un mari disparait avant sa conjointe, est partagée entre les diverses épouses du monsieur qui ayant eu le hoquet comme Eddy Barclay, par exemple, passerait sa vie à se remarier . Cela aussi va être supprimé si les femmes ne réagissent pas !
Le partage se ferait au profit de la dernière épouse mais au prorata de sa participation aux galipettes et aux années de ménage, de cuisine, etc : en fait , cela sera au bénéfice des caisses de retraites déficitaires. Si vous faites quatre enfants, vous perdrez vos trimestres, puis votre mari lassé de vous, ira voir une femme plus jeune moins fatiguée, qui terminera sa vie avec lui, tandis que vous serez dans la misère.
Quand est-ce qu’une femme qui a passé sa vie à élever des enfants (quelque soit le nombre) sera reconnue pour son travail de participation à la société , parce que ses enfants sont des citoyens qui font fructifier le pays : ce cas de figure n’est envisagé que dans les partis extrémistes alors qu’il serait plus juste que n’importe quel citoyen le comprenne. Dans les collèges, on apprend aux filles à faire des circuits imprimés, mais la vie ménagère est méprisée : pourquoi faut-il que le modèle féminin soit toujours ringard alors qu’il s’agit du bien être et de la santé : pizzas et Mac Do donnent de plus en plus de gens obèses ? Or combien de femmes très qualifiées se retrouvent sans travail et ne savent rien faire !
La semaine dernière, certains députés on voulu allonger l’autorisation d’avorter à quatorze semaines aménorrhée soit douze semaine de grossesse -trois mois- (contre quatorze semaines de grossesse) ce qui sans changer le chiffre (pour faire illusion), rallongerait de quinze jours ce droit, date à laquelle le fœtus devient un enfant !
Autant le droit des femmes est inaliénable, autant nous savons que les moyens de contraception sont là pour réguler les grossesses, et le fait d’avoir peu de rapports non suivis de lendemain, n’est pas une excuse puisque l’égalité, ici non plus, n’existe pas : les moyens de contraception devraient être gratuits , pas le nombre de semaines rallongé !
On sait qu’il existe des exceptions, mais cela doit rester des exceptions (actuellement la misère avance dans ce pays et les souffrances de certaines femmes s’aggravent). Les anciennes lois reconnaissaient la réalité des femmes, leur complémentarité, non pas leur désir imaginaire d’être identique. Les féministes sont entrain de réussir à faire grossir le peuple de mécontentes d’un système qui rejette toujours la fragilité inhérente à la condition physique des femmes et ce n’est pas le droit à la PMA pour toutes qui cachera le fait que des femmes sont en danger.
La fragilité n’a jamais été un handicap pour réflèchir, on peut être enceinte , en somme être fragilisée durant quelques mois, demander qu’on s’en souvienne, mais les féministes veulent absolument gommer les diffèrences de genre !
https://www.journaldesfemmes.fr/mman/grossesse/1351511-12-semaines-de-grossesse-14-sa/