Qui est ce peuple gaulois qui revendique ?

J’ai fait une suite de petits articles  sur l’origine des français : je pense qu’au vu des évènements, ils sont  d’actualité, car devant toutes ces critiques qui nous sont adressées nous devons comprendre la  complexité de la société française, dès son origine. Il faudra plus d’un petit article, on s’en doute, mais les BD d’Astérix ont déjà bien déblayé le terrain !

La société gauloise était en réalité bien différente de celle imaginée et représentée dans les livres scolaires du XIXe et du début du XXe siècle. Loin d’être composée d’hommes barbares et de guerriers, la civilisation gauloise était brillante, au carrefour de différentes cultures.

Les Gaulois, jusqu’à la conquête romaine, repoussaient toute forme d’autorité unique. L’entité de base était la tribu, un ensemble de familles issues d’une origine commune, souvent très ancienne, regroupant quelques dizaines ou des milliers d’individus. Ces tribus s’organisaient à partir d’assemblées politiques, dans lesquelles chaque individu intervenait en fonction de son statut social.

Les sociétés gauloises étaient néanmoins complexes et hiérarchisées, notamment sur le principe de la « clientèle » : les règles sociales imposaient que  les individus de position sociale modeste se mettent sous les ordres et la protection de personnes d’influence, celles-ci leur assurant sécurité et aide matérielle en échanges de services. Ce lien social se transmettait généralement de générations en générations.

Les druides présidaient les affaires religieuses mais cumulaient aussi les fonctions de savant, d’éducateur, d’homme de justice et de législateur. Cette charge était héréditaire mais nécessitait de surcroît un long apprentissage.

 L’accession au statut de guerrier était également héréditaire mais supposait surtout la capacité d’acquérir un équipement onéreux.  Le guerrier gaulois, loin d’être un bagarreur indiscipliné, était en réalité un combattant redouté pour sa technique, qui impressionnait par le raffinement de son équipement qui avait une dimension sacré.

Les plébéiens, paysans ou artisans n’appartenaient à aucune famille de renom. Le fait de payer des impôts les autorisait à participer aux assemblées populaires, mais sans réellement peser dans les décisions. Par le système de la « clientèle », ils pouvaient également vendre leur suffrage en échange de biens convoités et acquérir la protection des Gaulois de position sociale plus importante. (On a un système relativement semblable en fin de compte !).

Une forme de vassalité régnait déjà chez les Gaulois : les esclaves, dont le statut se transmettait de père en fils, n’avaient aucun poids politique mais jouaient un rôle économique déterminant en travaillant dans les champs, à l’entretien des biens de leur maître.

Les Gaulois ont démontré un intérêt notoire pour le calcul,  (recensement des populations, gestion financière, etc…), la géométrie (des calendriers d’une grande complexité étaient également établis grâce à une pratique poussée de l’astronomie-logie, qui permettait également de déterminer les lieux propices au culte). »  

Qui sont les Bretons, qu’on voit sur les rond-points, version moderne des barricades ?

La Bretagne et les Bretons sont considérés comme l’une des six nations celtiques. Ils sont une part et une composante distincte de la population française, bien différente cependant, car situé dans une partie avancée des terres en mer, leur valant toutes les arrivées d’intempéries venant de l’océan ce qui leur a donné un caractère bien « trempé ».

Ils doivent leur nom à des groupes brittophones qui émigrèrent du sud-ouest de la Grande-Bretagne en vagues successives à partir du IIIe siècle jusqu’au VIe siècle dans l’Ouest de la péninsule Armoricaine, renommée, Bretagne.

Jusqu’à l’essor de l’Empire romain, les Celtes représentaient une puissance indéniable. Les légionnaires  permirent la victoire de Jules César entre 59 et 49 av. J.-C. sur les tribus celtes de la Gaule. Quoique bien intégrés dans l’Empire romain, les Celtes continuaient d’adorer leurs dieux jusqu’à l’adoption officielle du christianisme par Rome. Leurs cultes commencèrent alors à décliner, excepté dans les régions où l’on racontait encore les légendes celtes du passé.

A partir du Ve siècle, les moines du pays de Galles (Angleterre) prirent soin de mettre par écrit les anciennes légendes celtes. Issu de cette émigration, le breton (brezhoneg) est toujours parlé en Basse-Bretagne  tandis que le gallo est parlé en Haute-Bretagne, où le breton ne s’est jamais imposé. 

Qui sont les normands ?

Les populations de la côte nord-est située entre la Bretagne et la Picardie, quant à elles, ont été assimilées par les danois, ces guerriers vikings, qui envahirent nos côtes, puis nos  provinces les plus reculées, entre 800 et 900.

Grace à leurs bateaux à fond plat , puis à l’utilisation d’une voile et d’un début de boussole ultra simplifiée, ils s’engagèrent dans le périple qui consista  à traverser la mer du nord, pour aller piller les côtes  de la façade Nord-Est de l’Angleterre. Leurs raids, en traversant la Manche, les menèrent sur nos côtes.

Mais ils ne se contentèrent pas des côtes, ils remontèrent les fleuves jusqu’à Paris (qui fut plusieurs fois assiégée vers 800),  jusqu’à Angers, jusqu’à Agen, ce qui fait qu’on ne peut pas s’étonner de  voir des blonds aux yeux bleus un peu partout,  car par la suite ils visèrent les côtes de la Méditerranée.

Face à ces razzias,  la résistance s’organisa. Pour protéger Paris, on pactisa en leur donnant des terres et ils devinrent de paisibles fermiers, c’est ainsi que le territoire cédé, s’appela Normandie.

Ces Normands étaient nos premiers réfugiés climatiques, qui avaient fui les hivers alors très rudes de la Scandinavie, parce qu’ils ne pouvaient plus nourrir leur population.

Mais qui a chassé les romains ? 

Durant le IVe siècle, les invasions francs (à l’Est) sévissaient en continu, et étaient toutes repoussées par l’armée romaine, mais  Acte de naissance des Françaisun Clovis ou Comment la religion est un ciment unificateur - 3nouveau phénomène apparut  : les citoyens romains rechignaient à s’engager dans l’armée ou simplement à faire leur service militaire et, pour compenser la baisse des effectifs les empereurs romains engagérent des soldats germains dont certains  parvinrent aux plus hautes fonctions militaires et politiques … et ce fut le début des revers des romains.

C’est la tribu des Francs qui a donné son nom à la France de Clovis.

Parmi les Francs servant l’Empire romain depuis la fin du IIIe siècle, se trouvaient les Francs saliens. Mérovée, ancêtre légendaire et quasi-divin était selon la tradition germanique, la principale source de légitimité de leurs souverains qui en descendraient.

Toutefois, au Ve siècle leur roi devint aussi devenu proconsul des Gaules, c’est-à-dire un fonctionnaire romain d’origine germanique, très bien assimilé. Les Francs saliens étaient alors solidement établis dans l’ancienne province romaine de Belgique seconde et leurs fonctions militaires leur confèraient un pouvoir important en ces temps troublés.

Le jeune Clovis  (Clovis qui en fait s’appelait Chlodovechus) devint leur roi à Tournai, probablement en 481 (carte ci-dessus).

Il parvinrent à gagner le soutien des éClovis ou Comment la religion est un ciment unificateurlites gallo-romaines et à fonder une dynastie durable, laquelle pris le nom de son ascendant Mérovée, les Mérovingiens.

Dès la seconde moitié du VIe siècle, les habitants de la moitié nord de la Gaule se reconnurent comme Francs. (partie bleue sur la carte  581).

 

(source Wikipédia).

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