Une histoire autour des Pyrénées : les Basques -17

Vers 400, les Vascons, ancêtres des basques dominent la moitié de la chaîne  Ils n’ont rien de commun ni génétiquement, ni culturellement, ni linguistiquement avec les Ibéres.

Ce que Jules César nommait l’Aquitaine semblait être leur territoire un petit siècle avant la naissance du Christ. C’est un peuple européen autochtone qui semble avoir subit au fil du temps la poussée des envahisseurs venus de l’est. On peut donc légitimement penser que ce peuple s’étendait préalablement sur un plus grand territoire englobant la plus grande partie de la France actuelle. Ce que semble indiquer certains noms de lieux géographiques : le mot « IBRA » qui signifie « rivière » est très répandu en Europe : Ebre (Espagne), Ebron (France), etc

Les relevés d’examens de groupe sanguins viennent étayer cette thèse. Les porteurs de noms basques sont quasiment tous porteur du groupe O dont beaucoup avec un rhésus négatif…. Cette constatation se rencontre dans tout le sud-ouest de la France mais diminue au fur et à mesure qu’on remonte vers l’est (sauf la Corse).

Les basques ont leurs propres mots pour évoquer les dolmens et les menhirs prouvant ainsi que ce type d’édification datant d’il y a 5000 ans ne leur est pas étrange. Bien que les peuples ibères partagent certaines caractéristiques communes, ils ne constituent pas pour autant un groupe ethnique homogène et diffèrent à bien des égards. 

A partir du X ème siècle, des foules de pèlerins, en route vers St- Jacques de Compostelle, traversent les Pyrénées.  Dans les Etats Pyrénéens dès le XIème siècle commence La Reconquista (mot espagnol et portugais), la reconquête des royaumes musulmans de la péninsule Ibérique par les souverains chrétiens.

Elle commence en 718 dans les Asturies, une grande victoire chrétienne  libère Tolède et près de la moitié de l’Espagne en 1085, en commençant par l’Aragon –situé au sud des Hautes-Pyrénées. 

La reconquête s’achève définitivement le 2 janvier 1492 quand Ferdinand II d’Aragon et Isabelle de Castille, les « Rois catholiques » (Los Reyes Católicos), chassent le dernier souverain musulman de la péninsule, Boabdil de Grenade (ainsi que les juifs d’Espagne tolérés jusque là) achevant l’unification de l’actuelle Espagne — excepté la Navarre, incorporée en 1512. 

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