Faire ou ne pas faire comme tout le monde

A tous les uraniens paumés !

La planète Saturne nous met dans une gaine : elle nous soutient, mais nous tient, nous limite , nous serre, nous étouffe. C’est un verrou et comme souvent ,nous avons envie de forcer la serrure. La planète Uranus, c’est d’abord le désir de changement, le besoin d’air : no limits (pas de limites).

La planète Uranus quand nous avons 21 ans, est en carré croissant à elle-même, alors que la planète Saturne est en carré décroissant à elle-même, ce qui signifie qu’Uranus prend le pas sur Saturne : autrefois, on avait fixé la majorité à cet âge- là, car on avait bien compris que le cheval se cabrait de plus en plus et, qu’il était temps  de le laisser partir. Actuellement, avec la majorité à 18 ans, c’est le retour des nœuds lunaires, qui met le jeune face à sa destinée dont il ne sait que faire : on a moins de force  à cet âge-là, on se trompe assez facilement, on a encore besoin de protection, mais certains parents ne le comprennent pas.

La planète Uranus de 7 ans en 7 ans, nous secoue de désir en désir de liberté, mais lorsqu’elle est opposée à elle-même à 42 ans, elle nous frappe soudain d’une crise de « ras le bol », qui se poursuit à 45 ans, par l’opposition de Saturne à elle-même, qui finit de vouloir nous faire danser !

C’est doublement difficile, s’il n’y a pas eu l’amélioration souhaitée à 42 ans avec Uranus qui voulait le changement, ou qui  l’a imposé violemment :  le moral chute, la morosité peut s’installer, on sent qu’on stagne et on ne voit pas la lumière au bout du tunnel. Ainsi,  si l’on a un fort Uranus, on doit comprendre les pulsions qui nous mettent hors de nous !

Ceux qui  ont un fort Saturne les connaissent : ils se prennent les portes dans la figure depuis qu’ils sont nés, et n’arrivent à bout de quelque chose qu’au prix de luttes emportées après des efforts soutenus. Mais face à Uranus, ils sont forts : ils bloquent les issues,  affrontent la vague qui déferle sur eux en faisant le dos rond (au prix généralement d’un mal au dos).

Ceux qui ne savent pas qu’ils ont un fort Uranus ne comprennent pas pourquoi ils sont sous-tension, ils peuvent avoir des réactions nerveuses, type crises de panique qui se transforment en fibromyalgie, troubles cardiaques, crises de nerfs, boulimie,  problèmes de peau , insomnies au mieux, ceci particulièrement chez les  femmes, auxquelles s’ajoutent les premiers troubles hormonaux, et chez tous  avec  baisse de la vue,  premiers cheveux  blancs, et quelquefois rides ou poches sous les yeux.

Souvent en miroir, la vie apporte des événements durs, qui semblent être la cause du malaise ressenti et sur lesquels on reporte sa rancœur ; là, on devient vraiment adulte, car si l’on a continué à compter sur la famille , celle-ci peut commencer à donner des signes de faiblesse, si ce n’est pas une maladie qui frappe un proche plus âgé, qui demande (pour une fois) de l’aide, mais certains,  orphelins depuis longtemps,  se sentent encore plus seuls. On peut dire que dans ces moments-là : « ça passe, ou ça casse ». Les autres vous disent de plus en plus  souvent  : « tu deviens parano », puisque ces termes font partis du langage courant.

Et pourtant, les deux planètes ont du bon : il faut savoir équilibrer leur  influence. J’aime personnifier les planètes, car cela rend la compréhension plus facile, en outre on peut ainsi visualiser des personnages animés d’intentions spécifiques selon le type de planète, et on peut  se dire : «  tu ne vas pas m’avoir, cette fois-ci, je vais essayer de me ménager ». Car c’est bien tout le problème, accompagner la crise en lâchant prise psychologiquement, tout en agissant, ce qui a tendance à rendre un peu pour le coup, schizophrénique !

Le plus difficile est de comprendre que nos réactions indiquent, qu’on y est aussi pour quelque chose : se victimiser n’y change rien, bien que ce soit la première réaction naturelle, avec tous les mécanismes de défense qui se mettent en action pour serrer les vis !

Un barrage doit sauter ou a sauté et, si on s’y oppose cela va faire de plus en plus mal, il faut nager avec le courant qui veut nous emporter. Si c’est un ancien qui part, c’est le rythme normal de la vie, mais si c’est le travail, et ensuite femme avec enfants : comment s’en prendre à soi-même ? Et pourtant… ?  Surtout, cela est-il d’une quelconque utilité, puisqu’il n’y a d’issues  qu’en  réagissant après avoir accepté, au prix d’un effort parfois difficilement surmontable.

Il faut donc comprendre la force uranienne dans son thème qui peut- être dominante, afin de savoir dans quel mesure,  par exemple, on est apte à s’entourer de femme et d’enfants (ou de mari et d’enfants) lorsqu’on est trop indépendant, original, inattendu, qu’on préfère être comme le mat dans le tarot, partir avec son baluchon parcourir le monde. Il faut le savoir pour répondre à la société, qui vous trouve trop « hors des clous » mais qui vous somme de reproduire un modèle unique et, de produire pour consommer.

Le faire « pour être comme tout le monde » sans véritable envie, ne fera que vous empêtrer dans des situations  dans lesquelles vous vous mentirez à vous-même, où vous finirez par mourir d’ennui et, où cela n’entraînera de votre part qu’une conduite approximative dans l’exécution des différentes tâches, que légitimement, on attend de vous .

L’uranien,  celui qui a un fort Uranus (ou un amas dans le signe du Verseau), a bien un rôle important à jouer, mais vis-à-vis de la communauté élargie qui n’y perdra pas, et, il doit le savoir ; par contre à son tour, il n’a pas à vouloir changer la communauté pour l’adapter à sa vision personnelle qui peut devenir fanatique (c’est ce qui commence à se passer avec divers courants). Chiron est beaucoup plus modeste, qui fait ce qu’il veut, sans forcer personne à le suivre.

Dans le zodiaque la base traditionnelle de la cellule familiale, ce sont les planètes Lune et Saturne,  l’axe des signes Cancer-Capricorne et l’axe de maisons IV/X, mais si dans le thème la planète Uranus est forte (et elle peut l’être de multiple façons,  raison pour laquelle, il faut connaître l’astrologie humaniste et holistique de Rudhyar), il vaut mieux que vous le sachiez, ce qui revient à apprendre à se connaître et, à perdre « le complexe de ne pas être et  faire comme tout le monde » sans se sentir comme le mouton noir au milieu des blanches brebis.

Certains le savent et, disent assez tôt, « ceci n’est pas pour moi », d’autres changent en cours de route, et regrettent, mais c’est un peu tard (selon qu’on est une femme ou un homme, les choses sont différentes, c’est une réalité physique, mais qui diminue).

Les échecs suivent et donc, on y est toujours un peu pour quelque chose : dans ce cas à quoi bon lutter contre soi-même, parce que des personnes différentes, parfois même envieuses, vous donnent des avis subjectifs, seulement valables pour elles-mêmes.

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2 commentaires sur “Faire ou ne pas faire comme tout le monde”

  1. Bravo Emma tu es toujours si inspiree pour ecrire tes articles, c’est impressionnant
    Bisous

Répondre à Bach

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