Jean Paul Belmondo, le magnifique

Bel’ Mondo, c’est tout un poème  : la chanson de Louis Armstrong lui allait si bien : « What a wonderful world » ! C’était la gaieté , l’optimisme, la gouaille, le sourire perpétuel , le rire jamais loin, l’émerveillement, le jeu.

Que trouve-t-on dans son thème, maintenant qu’on a presque tout dit sur lui, ses échecs qui n’en ont pas été,  ses réussites, ses succès ?

Naître dans une famille d’artistes, d’origine italienne pieds noirs, dont le père sculpteur a connu la célébrité (Jupiter en IV et V)  , avec une mère artiste peintre (Neptune) qui abandonne son art  et ses ambitions pour élever ses enfants, est déjà une chance. Il n’a manqué de rien (sauf pendant l’occupation), mais  l’école  ne lui convenait pas.

C‘était un enfant terrible, comme les a décrit Jean Cocteau, et comme le sont souvent les martiens : Mars en secteur IV indique des dissensions au foyer parentale ;   proche du noeud sudMars en étant maître du Soleil,  indique l’ hérédité du père qui est sculpteur, un métier où l’on utilise sa force,  et qui a sûrement  eu, un caractère autoritaire ; Mars peut aussi symboliser un frère aîné, Alain né en 1931, sans doute très différent de lui, et qui a compté dans sa vie.

Très tôt, il a voulu être acteur (Neptune et Jupiter conjoint au noeud sud  en IV) mais il aimait  le sport : le vélo, la boxe, le foot.  Il les a réuni  dans ses films où il faisait ses fameuses cascades,  se bagarrait pour rire, mais aussi dans ses pièces au théâtre où il en donnait comme à l’accoutumée, plus qu’aucun autre acteur, au point de s’épuiser en scène (Kean, Cyrano de Bergerac, Boulevard du crime…).

Le public l’a adoré : Jean-Paul Belmondo a attiré dans les salles de cinéma, en cinquante ans de carrière, près de 160 millions de spectateurs.

Bien sur , un tel félin , toujours prêt à bondir, ne pouvait qu’être du Bélier ! Charmeur: il avait la conjonction Soleil-Vénus ! Innovant : il avait la conjonction Soleil-Uranus ! Son clan était composé de ses vieux amis fidèles, qu’il avait aidé à réussir (Marielle, Rochefort, Charles Gérard…) : le Verseau est maîtrisé par Uranus, et  sa maison par analogie, c’est la maison XI  : il avait  Soleil-Uranus-Vénus dans cette maison  ce qui en faisait un uranien.

Le noeud nord en X en Poissons (dont le maître est Neptune en IV),  est le choix de  réussir dans la vocation, de servir son art avec toute l’intensité  possible, de donner au public tout ce dont est capable, un Mercure en Poissons  trigone Pluton , maître d’un AS Gémeaux : un travail rigoureux, et généreux.

Le revers de la médaille dans cette disposition est sans doute  Uranus, limite de la XII, qui favorisa une conduite trop excentrique menant à  un AVC, et Neptune en IV, un faux ami  qui supprima un moment la clarté de son esprit, même s’il inspira sa carrière artistique. 

Quant à Mars  en IV, il  parle de violence subie dans le foyer  (une fille, Patricia née en 1953 de son premier mariage, lorsqu’ il avait à peine vingt ans,  est morte en 1993 dans l’ incendie de son appartement). Il lui reste de ce mariage un garçon Paul, le cadet et, une fille Florence.

Jupiter conjoint à Neptune, parle  de problèmes artériels  et  d’ abus (il faisait les quatre cents coups avec les copains). On notera aussi Chiron en XII en Taureau et, la lune noire en XII/I antagonistes, l’un indiquant une faille affective, l’autre inclinant à l’égocentrisme, les deux relevant d’ un problème inconscient  : un grand besoin d’aimer et d’être aimé.

On arrive à l’Ascendant  qui est celui de l’éternel adolescent , celui qui aime par dessus tout le jeu, et ne prend rien vraiment au sérieux : le signe des Gémeaux...dans lequel, on l’a vu, se trouve la Lune noire carrée à l’axe nodal.

De la lune noire, relève  cette avidité à jouer, à travailler pour avoir la reconnaissance du public, à qui il donnait tout (part de fortune en VI, opposée lune noire, les deux carrés à l’axe nodal en IV/X, délaissement du foyer au profit de la carrière), ce qui lui fit du tort ; il finit par jouer trop de films, dont les scenarii étaient  bâtis sur sa seule présence. Ce qui le ramena au théâtre, où il connut le sucés qu’on connaît.

La lune noire, synonyme pour un homme d’aventurières, de femmes « légères » symbolise les danseuses qu’il connu et épousa,  sa première et  sa seconde compagne Natty, Coco girl de Claude François,  dont il a eu une fille Stella pour ses 70 ans et, plus particulièrement Barbara Gandolfi, ex-modèle du magazine Playboy qui (avec son mari) lui escroqua  200.000 € et, contre laquelle il ne voulu pas se constituer partie civile ( sans doute humilié par une femme pour la première fois de sa vie, il a mis aux enchères  une Rolex qui est partie à 165.000  €).

L’axe IV/X, où se situe l’axe nodal et les planètes dures comme Mars et Saturne, indique toujours un problème familial, même quand tout parait parfait,  à priori .

Avec le Lion en IV, il  s’agit d’une origine confortable,  avec  la planète Saturne 14° en Verseau opposée Jupiter 14° ,  d’un refus de l’ autorité, de retour de karma. 

Pluton en Cancer  (signe de la famille) est commun à toute une génération, mais ici   Soleil, Vénus, Uranus, carrés à Pluton  entérinent le fait, qu’il ait eu une tendance à l’ excès, en tout. Pluton R à 24°, le jour de son décès, en opposition dépassée à elle-même à 22°30, habitait depuis quelques deux ans , sa maison VIII, en faisant un carré à son Soleil et à Uranus.

Évidemment,  Soleil-Vénus trigone au noeud sud  furent d’une aide puissante (acquise antérieurement) mais la  Lune en Balance faisait le don Juan, la Lune opposée Vénus  marquant d’une instabilité affective, et émotive.

La chanteuse brésilienne, Carlos Sotto Mayor, avec laquelle il avait eu une relation après Ursula, aurait été la dernière à être prés de lui ces  derniers mois.

Dans le milieu artistique on qualifie de « cabots » les artistes qui font leur show, pour être aimés   par leur public jusqu’au bout, malgré leur souffrance.

C’est dit par Vanessa Paradis,  dans  « Une chance sur deux » , le dernier film qu’il a tourné avec Alain Delon. Mais on l’aimait aussi pour ça !

 

* Ursula Andress (avec laquelle il a tourné, « les tribulations d’un chinois en Chine », de Philippe de Broca, d’après Jules Verne, une prouesse au niveau des cascades et des gags, avec Jean Rochefort, en 1965)  a étè une Lune noire, puisqu’il a quitté sa première épouse Elodie Constantin,   mère de ses trois premiers enfants quand Paul avait deux ans,  qu’il a quitté (ou le contraire) ensuite pour Laura Antonelli, qu’il a quitté pour Natty Tardivel, qu’il a quitté pour …mais un tel astre solaire ne pouvait que se partager.

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2 commentaires sur “Jean Paul Belmondo, le magnifique”

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