La force du symbole

Le symbole est partout, tant pis pour ceux qui n’ont pas le sens de l’abstraction, mais si vous faites de l’astrologie, il faut l’avoir !

Ici il ne s’agit pas seulement de mathématiques.  Nous communiquons par symboles dès que nous quittons les objets matériels, et même ceux –ci sont des symboles : les chiffres, les lettres, les images , les gestes sont des symboles, ces symboles représentent des idées ;

Il ne faut pas prendre les gens pour des naïfs, on  ne peut parler de traits, quand on dessine des choses qui sont pour d’autres une atteinte à leur sensibilité.

Si un homme dans un tramway deux jours après un attentat au couteau fait le signe de l’égorgement, il s’agit d’un symbole, qui nous ramène à une triste réalité : « j’ai envie de vous égorger un jour ou l’autre », et si l’on parle et reparle de gravures choquantes pour ceux qui sont concernés, qu’on ne viennent pas non plus nous dire, que ce sont de simples traits, ce sont des traits qui font des victimes, au nom d’idées qui sont des symboles de notre liberté de penser.

La merveilleuse dessinatrice Claire Bretecher nous en a donné des exemples totalement raccord avec sa génération : mais il n’y avait pas de vulgarité. Naturellement dirait Coluche, il est plus vulgaire de tuer que de péter face à quelqu’un, mais, c’est plus compliqué que cela, le second niveau n’est pas accessible à tout le monde : c’est une question d’éducation, de culture,  de milieu … et d’humour !

Mais pourtant les hauts gradés nazis étaient éduqués, les kamikazes japonais qui se jetaient avec leur avion sur les cibles aussi !

 

Aussi,  peut-on en conclure facilement que la volonté de conquête,   alliée à l’ idéologie de la conquête (fut-elle étonnante pour celui qui ne la partage pas) dépasse les critères du bon sens et fait agir avec cruauté chaque être dont on a lessivé le cerveau, avec l’excuse de ce  proverbe simpliste : « on ne fait pas d’omelette sans casses les œufs ».*

L’histoire, le passé, dont les descendants sont les victimes, d’un côté comme de l’autre, ne peut être refaite. Alors autant ne « pas jeter de l’huile sur le feu ! ». Y-a-t-il une raison valable pour enfoncer l’accélérateur à fond, au nom d’une idée  Comme disait Georges Brassens : « Mourir pour des idées, l’idée n’est pas nouvelle, moi j’ai failli mourir de n’en avoir pas eu ».

 

 

*sens du mot kamikaze : Après la Seconde Guerre mondiale, il fut rapidement utilisé dans un sens métaphorique, pour qualifier des gens se sacrifiant pour une cause ou prenant des risques inconsidérés. Il désigne plus largement tout assaillant qui meurt délibérément au cours de son attaque

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2 commentaires sur “La force du symbole”

  1. Quelque soit l’idée ou la personne, la liberté des uns s’arrête où commence la liberté des autres, et vice versa, mais il faut comprendre ce que c’est la liberté au sens noble.

  2. Bonjour, bonjour,

    Lorsqu’on traite quelqu’un de « débile » (quelque soit CE quelqu’un..) il est à peu près NORMAL qu’il se « défende » ou qu’on le défende … d’autant que « ce » quelqu’un n’est pas complétement « c.. » non plus!
    A mon avis, il y en a beaucoup d’autres qui devraient SE FAIRE SOIGNER LE CERVEAU pour autant qu’ils en ait UN ..même un tout petit ce serait BIEN !

Répondre à Emma

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