Aspect de 165°, quindécile et quinconce, théme de S. Freud

Un aspect exact de 165° entre la Lune et le Soleil (la phase lunaire), ou entre toutes autres planètes est un aspect qui ne rentre ni dans la case du quinconce 150°,  ni dans celle de l’opposition 180°, mais qui signifie dans cet exemple être né la veille de la pleine Lune. Cet écart de 15° entre le quinconce et l’opposition couvre 24 heures (certains jour la Lune fait plus de chemin), soit une division exacte de 360° par 24, un vingt-quatrième de zodiaque, ces 15° représentent un quart de sextil dans cette dernière étape, pour parvenir à l’opposition de 180°.

 Donc, lorsqu’on ajoute 15° au quinconce de 150°, qui est un  aspect psycho affectif « pervers » qui croissant est tendance Vierge « fait un gros effort vers cette planète qui te tracasse, soit gentil»*, soit décroissant tendance Scorpion, « je me sens si mal que j’ai envie de tout casser et, de mourir », ou on soustrait 15° à l’opposition « retenez-moi, je vais faire un scandale ».

Ajouter un quart de sextil (4x 15°), c’est booster le quinconce dans un dernier sprint final avant d’arriver à l’affrontement ou la compréhension des deux planètes, devenues antagonistes à l’opposition : « soit courageux, tu vas toucher au but, tu vois, elle en face, elle pourrait s’entendre avec toi ! »

Quel que soit le nom qu’on va donner à ses 165°,  un astrologue américain nommé Morrison, pense que c’est un aspect dont on doit tenir compte ,  un aspect qui fonctionne  dit :

« l’aspect de 165° rend têtu, pugnace, il permet de braver les tempêtes mais ne les épargne pas, il éloigne souvent les amis, les voisins, les parents, donne envie de s’isoler pour récupérer ». Il ressemble finalement au sprint final du coureur de fond ».

L’analyse psychologique  du quinconce a été traitée par des astrologues d’ailleurs reconnus ; pour expliquer l’aspect, les auteurs, les ont illustrés par le choix d’exemples considérés généralement  par la société comme négatifs  et, ceci me semble particulièrement pervers : Hitler, Mussolini, Franco, Sade, etc, sont souvent cités dans les livres, sans parler d’une série d’assassins, comme si l’aspect était responsable des tendances latentes non réprimées, de ces personnalités qui se sont tout simplement laissées porter vers les aspects les pires de leur personnalité.

On ne peut que dire du mal d’un aspect, si l’on choisit des monstres pour l’éclairer, alors qu’il existe des porteurs de ces aspects qui sont de braves gens dont on ne parle jamais.

Un seul aspect, ou même aucun aspect, ne saurait être responsable du manque de moralité ou de la cruauté de quelqu’un. Les thèmes véhiculent des tendances latentes, que le porteur a le choix d’orienter dans un sens ou dans le sens opposé. Il en faut plusieurs pour concrétiser une tendance néfaste, de même que des circonstances particuliéres.

Par contre, un consensus se fait sur des personnalités qui continuent à servir de modèle à la société. Pour illustrer ce manque d’impartialité, voici le thème de Sigmund Freud.

Sigmund Freud possède une ascendant Scorpion et un Soleil Taureau, axe de signes les plus fixes du zodiaque avec Soleil-Pluton, maitre de l’ascendant en VII de même qu’Uranus et Pluton en Taureau, le signe le plus sensuel du zodiaque.

Le fondateur de la psychologie, devenu un dieu pour l’humanité, présentait donc une belle avidité sexuelle : Vénus conjonction dissociée Pluton opposée Mars rétrograde conjoint Lune noire, Mars maitre de Vénus et Vénus maitre de Mars, inversant les maitrises.

Au vue de pas mal d’aspects concomitants, on peut se demander si, avec sa conjonction Lune noire – Mars rétrograde, il n’était pas plutôt un homosexuel refoulé (lien fort avec la mère, plusieurs essais de mariages infructueux, peu de sentiments pour sa famille).

Mars carré Saturne, Saturne carré Jupiter conjoint Neptune en Poissons, montre que son surmoi  l’a empêché de montrer ses tendances au grand jour.

De plus, ce sont  les Gémeaux, signe double, qui  contiennent Saturne et la Lune ; ceci nous rappelle deux choses : une que le signe des Gémeaux nous parle souvent d’homosexualité, deux, qu’il avait une mère castratrice, ce qui n’est un secret pour personne.

Mercure, maitre de la Lune est conjoint à Uranus, Uranus et Mercure signant souvent un des signes de l’homosexualité. Uranus est  maitre de la IV (maison analogique de la Lune-mère) en Verseau. Vénus en VI (VI maison de la Vierge par analogie dont Mercure est le maitre) est maitre de la XII, et de la VII, (VII en analogie avec la Balance dans laquelle se trouve Mars rétrograde).

Vénus 26° et Mars 22°, planètes de l’amour, sont ici reliées au couple et à l’enfermement, à la dissimulation. Au passage, on note que Mars rétrograde et la Lune noire sont dans la maison XI, en analogie avec le signe du Verseau dont le maitre est Uranus.

Deux quinconces existent entre la conjonction Mars rétrograde- Lune noire et Vénus-Pluton, qui pourraient bien exprimer l’ambiguïté de sa libido refoulée, mais n’en font pas un monstre, mais plutôt un être tiraillé, qui a mis en évidence les tortures de l’inconscient,  expliquant aussi son obsession de tout ramener à des pulsions sexuelles refoulées.

L’ensemble du thème présentant une orientation vers l’ouest, il a voulu comprendre l’âme humaine, tandis qu’il ne vivait qu’en se projetant sur les autres. Comme on sait, il est mort d’un cancer de la mâchoire qui pourrait être en relation avec la somatisation de son refoulement (Mars rétrograde, maitre de son nœud nord en Bélier en VI), le Taureau étant relié à la parole et à la gorge, la machoire (sublimée par son travail : Mars R 22° quinconce nœud nord 23°).

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4 commentaires sur “Aspect de 165°, quindécile et quinconce, théme de S. Freud”

  1. L, Pluton est bien en VI mais… il y a seulement 4° avant la VII, on doit l’interpréter dans les deux, au regard de la vie des gens si on les connait on peut y réfléchir, et si on ne les connait pas on propose les deux interpretations, car les lignes sont flous. Mais surtout la planète est dans un amas et conjointe au soleil dans le même signe D’autre part , il faut faire analogie signe = maison pour avoir une bonne interprétation, tout ce qui est scorpion est equivalent maison VIII ; même si je suis une totale amateure en psychanalyse, je sais que son oeuvre repose sur la libido dans les relations humaines type Balance maison VII. Freud étant Freud , le découvreur de la psychanalyse MVI, on peut dire qu’il a soigné, mais par exemple, il a aussi eu une première épouse, ce qu’il a oublié de mentionner à ses enfants du second mariage, il a eu un relationnel plus que difficile avec Madame Freud très autoritaire, et qu’il a confondu sa fille Anna avec sa compagne (sans aller jusqu’à l’inceste mais cependant en la manipulant afin qu’elle ne se marie jamais et reste avec lui alors qu’il savait l’importance de la libido pour un être humain ). Je pense que l’admiration empêche beaucoup de gens de voir la réalité sur cet homme qui a laissé une partie de sa famille dans les ennuis en Autriche, alors qu’on lui proposait de les emmener tous en Amérique au moment de la guerre. D’autre part, en analysant son anima on se pose des questions (Vénus en Bélier quinconce Mars retro en balance signe de vénus opposé Jupiter pour le coup à la limite des poissons, avidité opposée à la virilité limitée par lune noire et la retrogradation, lune en gémeaux (double) saturne gémeaux donc conjoint lune (orbe large des luminaires), maison III (toujours présente fortement dans les thémes d’homosexualité) en capricorne (repression) . C’était bel et bien un plutonien angulaire dans toute sa splendeur, ce qui n’est pas le cas de tout le monde mais tout le monde n’est pas Freud. Donc, on est dans l’humain quand on interpréte on peut avoir deux poids deux mesures, ce n’est pas totalement mathématique, certains avec un pluton en VI, ne s’en serviront peut-être pas en VII parce que Pluton est dans un autre signe.

    Amicalement. Emma

  2. Chantal, Merci, sans les retours , la théorie n’est rien ! chacune , chacun avons une expèrience personnelle, et une compréhension intime qui permet d’ouvrir les explications théoriques; Personnellement j’ai un ressenti de cette obstination, qui est corroborée par d’autre aspects – et contredite par d’autres- 165° c’est ma phase lunaire, et c’est surement privilégier mon idéal soleil lion au mépris de mes propres besoins, et ressentis de lune Verseau , tout en voulant créer une ouverture un éveil parce que j’ai lune qui trigone à Neptune en XII, et vénus maitre de neptune en IX, et un quinconce entre la lune et vénus en cancer. Amicalement, Emma

  3. Bonjour, je me suis aussi intéressée au quindécile, ayant Neptune (scorpion MXII) formant un quindécile exact à Mars (Gémeaux MVII), un quinconce à Mercure (gémeaux MVII), un sesquicarré à Vénus (cancer MVIII) et une opposition à Jupiter (taureau MVI).

    En reprenant mes notes, le quindécile correspondrait à une détermination puissante même une obsession, là Neptune- Mars pourrait me donner une énergie puissante pour m’extraire du réel mais aussi des possibilités créatives et la formation de Rêve d’Éveil que je suis entrain de suivre correspond tout à fait je trouve à cet aspect.

    Neptune quinconce à Mercure correspond à 2 énergies raison-médiumnité à apprendre à utiliser ensemble.

    Neptune sesqui-carré à vénus correspond à un aspect qui délivre une énergie compulsive à dissoudre, ici sur le rapport fantasmé de l’amour.

    Voilà ce que je comprends de ces aspects spécifiques !
    Bien cordialement,

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